La décoration macronienne est à l’image de sa politique : tapageuse et dispendieuse, mais sans impact durable (là, heureusement !)
https://www.liberation.fr/checknews/2019/10/03/le-salon-pompadour-de-l-elysee-a-t-il-ete-renove-comme-le-montre-cette-photo_1754475
Plusieurs articles de presse ont fait état, entre la fin de l’année 2018 et le début de l’année 2019, de nombreuses rénovations à l’Elysée. Brigitte Macron a été photographiée à au moins deux occasions dans le salon Pompadour après le rafraîchissement. En témoigne le numéro d’avril 2019 du magazine des têtes couronnées Point de Vue. On trouve la photo de la reine Rania de Jordanie et de Brigitte Macron sous le Miró, en plus grand dans une banque d’image. Elle est datée de mars 2019.
En lieu et place des fauteuils Louis XV, on trouve donc cet immense canapé blanc. Son concepteur l’architecte d’intérieur Thierry Lemaire – qui l’a baptisé «Niko» – l’a reconnu sur Instagram. Sur le site de mobilier The Invisible Collection, ce canapé coûte 17 775 euros.
Le mobilier national précise que c’est lui qui s’est porté acquéreur :
«On achète des meubles qu’on considère comme étant des oeuvres qui montrent le savoir-faire français. Ici c’est le travail d’un designer français, qui travaille avec des ateliers français. Ce canapé fait dorénavant partie des collections nationales, et n’a pas été acheté par l’Elysée pour l’Elysée. Quant à la tapisserie [de Miró] et au tapis, ils viennent de nos ateliers.»
Bon…
17 775 euros, c’est nettement moins cher que les fantaisies décoratives précédentes attribuées à dame Brigitte !
La seule chose positive là-dedans, même si la pièce est totalement défigurée, c’est que rien n’y est irréparable…
Boiseries, moulures et dorures sont respectées et les tapisseries, meubles et tapis sont certainement remisés…
Il suffira donc de renvoyer les fantaisies macroniennes dans un coin du mobilier national pour rendre à cette pièce son apparat.
(Je suis même bien sûr qu’un ou deux ministres se feraient un plaisir de récupérer ce « décor »…)
Il est parfaitement normal et logique, et c’est même un devoir, que l’Etat encourage la production d’œuvres nouvelles et s’en porte éventuellement acquéreur.
Même si on n’apprécie pas forcément ces productions…
Mais il est clair qu’une œuvre d’art – ou supposée telle – doit s’intégrer dans le cadre où elle se trouve et non pas le défigurer… Et c’est particulièrement vrai dans un lieu historique, même si depuis Sarkozy on s’ingénie à faire le contraire pour « casser les codes ».
Lorsque Pompidou a voulu faire installer une structure cinétique à l’Elysée (le salon Agam), il s’est arrangé :
– pour que cela ne soit pas visible dans les décors d’époque notamment des salons d’apparat,
– pour qu’il s’agisse d’une structure démontable replaçable ailleurs.
Elle est aujourd’hui très légitimement exposée au musée d’art moderne du Centre Pompidou.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salon_Agam
C’est la chapelle de l’Elysée qui subira les pires transformations avant de disparaître grâce à Sarkozy.
Elle avait traversé sans encombre la grande hystérie laïcarde de la troisième république, mais elle ne résista pas à la libération…
Dès que la quatrième république fut instaurée, le tout nouveau président Vincent Auriol, athée revendiqué, réaménagea l’Elysée pour y créer de nouveaux locaux de bureaux… Si les pièces d’apparat ne furent pas touchées, la chapelle fut réduite de moitié… Ce reliquat fut réaménagé en oratoire par Charles De Gaulle…
Cette structure a définitivement disparu aujourd’hui grâce à Nicolas Sarkozy qui la fit reconvertir en salle d’attente pour le bureau de… dame Carla !
Ce qui est grave dans cette affaire, c’est le lieu: on a intentionnellement voulu défigurer le salon Pompadour, celui qui est par son nom, porteur et témoin de l’Histoire.
Mais évidemment ce souci du respect de l’harmonie dans la culture ne peut se comprendre de la part de gens qui applaudissent à la pendaison par la queue d’un homard géant dans les grands appartements de Versailles ou à l’abandon d’un paquet de ferraille rouillée dans le parc du château en un ensemble dénommé très élégamment «vagin de la reine».
En 1718 le comte d’Evreux achète le « marais aux gourdes » un nom prédestiné qui ne faisait pas référence par anticipation à ses futurs hôtes républicains, mais aux cucurbitacées qu’on y cultivait alors.
Il y fit construire un superbe hôtel qui fut l’un des hauts lieux de la vie aristocratique parisienne sous la Régence…
Louis XV le rachètera et en fera don à madame de Pompadour…
Le salon Pompadour est, par son nom, le témoin des origines du « palais de la république »….
Souhaitons que les futures fantaisies macroniennes de décoration ne s’avèrent pas plus dispendieuses pour le Trésor Public et surtout qu’elles ne conduisent pas à des dommages irrémédiables pour notre patrimoine…
Claude Timmerman
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Il faut virer toute cette pourriture
C’est la crise chez les journalopes aussi ; ils n’ont plus qu’à se mettre sous la main des « acteurs-raclures de pellame… » en recherche de passage à la télé.
Il faut ajouter, au sujet de Manuel Abramowicz, qu’il a été reconnu coupable de port public de faux nom par le tribunal correctionnel de Bruxelles en mai 2014… Il s’agit d’un individu dont les méthodes de travail ont été condamnées par l’Association des Journalistes Professionnels à plusieurs reprises…
Le 11 mars, le Conseil de déontologie (CDJ) estimait « non fondée » la plainte d’un journaliste contre le site Résistances.be. Les responsables de ce site ont diffusé à ce propos un communiqué trompeur et préjudiciable au journaliste. Choquée par ce procédé, l’AJP entend apporter les corrections qui s’imposent.
Le litige concernait un texte de Résistances.be publié en septembre 2014 sous le titre « Les erreurs déontologiques du journaliste Pascal Lorent ». Le site revenait sur des articles et un commentaire critique que le journaliste du Soir avait publié en 2009 à propos du faux profil créé sur Facebook par résistances.be, et qui avait abouti à piéger un militant du FN.
Outre un droit de réponse publié par Résistances.be, Pascal Lorent avait déposé plainte devant le CDJ estimant que ses qualités professionnelles avaient été injustement mises en cause.
Le CDJ a estimé cette plainte non fondée, considérant que le site avait le droit d’émettre son point de vue et de critiquer les articles du plaignant. Le texte incriminé exprimait une opinion ; son contenu n’enfreignait ni l’exigence de recherche de la vérité ni l’exigence de confraternité, jugeait le CDJ.
Mais l’instance de déontologie avait pris soin de préciser dans son avis que celui-ci portait exclusivement sur le texte de Résistances.be s’en prenant au journaliste. Cet avis, soulignait le CDJ, « ne contient aucune appréciation ni sur les articles publiés dans Le Soir en juillet 2009 ni sur les méthodes de recherche d’informations utilisées par Résistances.be ».
Cette précision n’a pas empêché le site antifasciste d’écrire l’inverse et d’affirmer que « le CDJ confirme que Résistances.be respecte scrupuleusement la déontologie journalistique et démontre ainsi le sérieux de son travail de journalisme d’investigation ». On rappellera à ce propos que la technique du faux profil sur Facebook avait été condamnée (avec suspension du prononcé) par le tribunal correctionnel de Bruxelles le 20 mai 2014 (Lire le dossier du mensuel Journalistes de juin 2014).
Outre l’instrumentalisation abusive d’un avis du CDJ – instance cofondée par l’AJP – par une partie en cause, l’AJP ne peut admettre que cette partie jette publiquement, et pour la seconde fois, le doute sur l’honneur et la compétence professionnelle d’un journaliste auquel aucun reproche de cette nature n’a été adressé par le CDJ.
http://www.ajp.be/un-communique-trompeur-de-resistances-be/
L’AJP rappelle que «rendu le 20 mai, le jugement a fait la part des choses (…). Mais, pour l’essentiel, il a dit qu’une investigation journalistique et la liberté d’expression ne justifiaient pas, dans le cas d’espèce, le port d’une fausse identité sur Facebook. En cela, le tribunal rejoignait clairement la déontologie journalistique pour laquelle les «moyens déloyaux» dont la provocation, ne sont envisageables qu’à certaines conditions, non réunies ici.
La condamnation de Résistances.be (avec suspension du prononcé) pour cette prévention remet en quelque sorte les pendules à l’heure à propos d’une méthode discutable dans son principe qui consistait, dans ce dossier, à piéger une personne pour la dénoncer ensuite à l’opinion publique. Ses auteurs répétaient en effet qu’ils avaient agi en pleine conformité avec la déontologie.»
http://www.ajp.be/telechargements/dossiers/160_dossier.pdf
Que ces ordures continuent dans leur traîtrise. Ils oublient que, demain, ils seront égorgés comme tous les non musulmans.Je crois que comme des lopettes ils s’empresseront de se convertir à la religion de paix pour sauver leur peau. Ce ne sont pas des gars sur qui on pourra compter pour sauver la France, qui, je crois, est aussi leur pays.L’ont-ils oublié depuis longtemps?