« Plaisant spectacle, depuis quelques heures, des lamentations du camp du Bien, farouches partisans de censurer à mort tous ceux qui ne pensent pas comme eux, épouvantés à l’idée que #Twitter puisse redevenir un espace de vraie liberté. Mot qu’évidemment nos bébés Staline exècrent » commente ironiquement André Bercoff sur le réseau social Twitter devenu la propriété de l’original milliardaire Elon Musk.
Connu pour ses prises de position en faveur d’une liberté d’expression totale et ses critiques acerbes contre la presse aux ordres contrôlée, selon lui, à « 99,9% » par le Nouvel ordre Mondial, le patron de Tesla vient de racheter Twitter au grand dam de la bien-pensance. Qui s’étrangle de rage et de peur, elle n’aura plus le monopole de l’information, ni la puissance de décider du Bien et du Mal.
Musk a acheté le réseau social entièrement pour 44 milliards de dollars. Beaucoup d’actionnaires étaient contre sa venue mais il a finalement réussi à convaincre le conseil d’administration. Il veut tout changer, à la fois la plate-forme et les règles de fonctionnement pour en faire le réseau social n°1. Surtout il veut laisser libre les internautes en évitant toute censure. Son projet : « La liberté d’expression absolue ». Ce qui signifie, en clair, plus de censure de Trump, ni des scientifiques critiques des vaccins anti-covid, ni des camionneurs du Freedom Convoy…
Le camp du Bien s’affole, l’Union Européenne en tête qui rappelle, par la voix de Thierry Breton, « En Europe, les choses sont claires : Twitter doit s’adapter à nos règles pour bénéficier d’un marché de 445 millions d’internautes » et que la donne a changé depuis l’adoption du Digital Services Act ce week-end (DSA), qui s’appliquera aux grandes plateformes numériques en 2023, puis en 2024 aux services de moins de 45 millions d’utilisateurs européens. « La donne a changé en Europe. Nous sommes le premier continent au monde à imposer des obligations aux plateformes pour qu’elles aient le droit d’opérer chez nous. Ces obligations respectent la liberté d’expression, les valeurs européennes et nos règles de droit. Elles leur imposent de lutter contre les discours haineux, le harcèlement en ligne ou les appels aux actes terroristes. Et ce quelles que soient les velléités de leurs propriétaires et de leurs conseils d’administration », poursuit Thierry Breton.
Cependant entre censurer des discours « haineux », par exemple ceux appelant au meurtre de Russes, et censurer un discours contrevenant au politiquement correct comme ceux de l’ancien président des Etats-Unis Donald Trump, il y a une différence fondamentale que Musk connait. Il sera d’autant plus difficile pour les technocrates bruxellois de lui imposer leur « pensée unique ».
Elon Musk, qui a critiqué à plusieurs reprises la dérive puritaine du politiquement correct, a écrit clairement sur ses profils sociaux : « J’espère que même mes critiques les plus sévères resteront sur Twitter, car c’est le sens de la liberté d’expression ». Malheur à cette bienveillant. Certains visiblement irrités par une telle libéralité, mettent le feu aux poudres : « Si « la liberté d’expression » signifie cependant la liberté d’insulter, de diffamer, de menacer et de mentir (de manière anonyme, bien sûr), ou de renverser la démocratie (comme l’a prouvé Trump), alors Twitter ne nous intéresse plus, cher Elon Musk », fut le cri de douleur de l’un d’eux. Le capitaine Carole Rackete, la hippie aux dreads locks qui a débarqué un nombre considérable de clandestins en Italie avec le bateau de l’ONG humanitariste Sea Watch, a annoncé son départ de Twitter : « J’en ai marre de Twitter, je pense fermer ce compte. Surtout maintenant qu’Elon Musk va prendre le contrôle de la plateforme. Et non, je n’utilise même pas d’autres réseaux sociaux. ». Des départs qui ont été salués par un déluge de commentaires moqueurs et qui n’empêcheront pas Elon Lusk, l’homme le plus riche du monde, de dormir.
Pour Idriss Aberkane ce n’est rien de moins qu’une « révolution »… qui donne des boutons aux révolutionnaires mondialistes.
Francesca de Villasmundo
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