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Élections présidentielles, Marine Le Pen se moque des discours en anglais de Macron

De Nice, terre sarkozyste, Marine Le Pen a lancé sa campagne du deuxième tour des présidentielles, hier jeudi 28 avril. Sans le nom, sans la flamme, la fille Le Pen n’est plus que Marine pour décider l’électorat indécis, celui gaulliste en particulier, qui au premier tour a choisi Fillon. Pour gagner l’Élysée elle est prête à beaucoup, même à ne pas répondre au SMS de son père Jean-Marie qui la félicitait de son score dimanche soir. Et de se préoccuper de le faire savoir aux médias.

En meeting elle a salué la ville et ses militants, la « belle cité ensoleillée et patriote » et son « accueil si chaleureux et si bienfaisant ». « Ville que les Grecs appelaient Nikaïa, celle par qui est arrivée la victoire ». « Confidence pour confidence, continue-t-elle, si j’ai décidé de me lancer ici, pour cette campagne du second tour, « ce n’est pas un hasard ».

Mais sa diatribe politique a été tournée vers Emmanuel Macron, la candidat à la présidence de la République Française qui « prononce ses discours en anglais, ou accuse la France de crimes contre l’humanité quand il est à l’étranger, tente, tente, ça fait presque sourire, d’usurper le titre de patriote. C’est le pyromane qui veut se faire passer pour le pompier ».

« Monsieur Macron est notre antithèse parfaite », clame-t-elle, en accusant « son projet mondialiste, oligarchique, immigrationniste, individualiste et ultra-européiste [qui] va à l’inverse du nôtre ». « Cette élection présidentielle est un référendum pour ou contre la France, je vous appelle à choisir la France. Pas Monsieur Macron, c’est sûr. Son projet est la dilution de la France, son horizon c’est la déconstruction de la France. »

Francesca de Villasmundo

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