« Le vent souffle pour la droite du nord au centre et jusqu’au sud, c’est une victoire extraordinaire »,
a déclaré Renato Brunetta, l’un des chefs de Forza Italia, le parti de Berlusconi.
C’est un échec cuisant pour le parti au pouvoir, le Parti Démocrate de Matteo Renzi qui voit ainsi son programme recalé.
La thématique de l’immigration et l’actuel débat sur le droit du sol ou le droit du sang ont grandement pesé sur ces élections municipales et signé la défaite d’une gauche déconnectée des véritables enjeux identitaires, économiques, sécuritaires, qui inquiètent les Italiens. Ces derniers, en votant à droite pour des partis hostiles à l’actuelle invasion migratoire incontrôlée et au laissez-faire gouvernemental institutionnalisé en ce domaine, ont dit un Non radical à l’approbation par le Parlement d’un changement de la loi de nationalité en faveur d’un droit du sol pour les enfants d’immigrés.
Au moment où cette immigration sauvage est perçue par nos voisins transalpins comme une menace et une filière du crime organisé, proposée une révision de la loi de nationalité comme vient de le faire ces derniers jours la gauche italienne coco-radical-chic en bénéficiant du soutien de l’épiscopat péninsulaire était une folie idéologique que les électeurs ont sanctionnée durement.
La vague bleue de l’alliance des droites a soufflé sur toute l’Italie, du Nord au Sud, et s’impose dans 16 chefs-lieux italiens, 4 de Régions et 21 de Provinces, contre 6 pour la gauche.
La victoire de la droite est totale mais il n’est pas certain pour autant que cela remette en cause l’approbation du droit du sol voulue par la gauche majoritaire au Parlement italien. La bataille identitaire n’est pas encore gagnée !
Francesca de Villasmundo
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