Alors que Berlusconi et son parti Forza Italia s’est allié avec les identitaires Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni et La Ligue anti-immigration de Salvini, le cordon sanitaire entre droite et nationalistes étant quasiment inexistant en Italie, après les évêques italiens, c’est au tour de l’Union Européenne de rentrer dans la danse de la campagne électorale italienne… contre Matteo Salvini. La commission européenne se déchaîne contre le chef de La Ligue à cause d’un touitte sur les migrants qu’il a 24 heures pour retirer.
Tout est parti d’un fait divers grave : à Venise, des migrants ont agressé une enfant. Matteo Salvini avait alors commenté ce fait sur touitter :
« A peine plus qu’une enfant, en plein centre de Venise. Maintenant c’est la chasse contre un groupe de nord-Africains. J’espère qu’ils les prendront. Je les donnerai aux parents…Ça suffit ! »
Poco più di una bimba, in pieno centro a Venezia.
Ora è caccia a un gruppo di nordafricani.
Spero che li prendano, li darei in mano ai genitori…
BASTA!#stopinvasione #tolleranzazero #4marzovotoLega https://t.co/nRv77A4nKn— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) 16 janvier 2018
Ce qui a déclenché les hostilités des politiquement corrects de Bruxelles, ce n’est pas l’agression mais les paroles de Salvini. Ce que dit le leader de La Ligue ne peut pas se dire ! C’est même interdit. Pour le commissaire de la Justice UE, Vera Jourova, ce touitte peut inciter à la violence. Il faut selon elle faire une évaluation au cas par cas si un message rentre dans la définition des discours interdits pour cause d’incitation à la haine, c’est-à-dire s’il a le potentiel d’inciter à la violence dans la vie réelle :
« Un message dans lequel on lance un appel à la chasse contre des personnes, peut inciter parce que la chasse contre des personnes est quelque chose de très brutale et peut rentrer dans ses paramètres »
déclare-telle.
Inconscience et bêtise réunies : ce qui incite à la violence ce sont les actes barbares, bien réels, dont ces migrants se rendent coupables. Ainsi que le laxisme de la justice qui laisse les citoyens démunis et furieux face à la protection dont bénéficient les violeurs et agresseurs.
Mais pris dans l’étau de l’immigration correcte, l’UE au lien d’intimer aux migrants de ne pas «violenter » une enfant, s’attaque à Salvini qui veut protéger les enfants. Manière en outre de s’insérer dans la campagne électorale italienne en menaçant un candidat incorrect de représailles.
Décidément, on vit une époque renversante…
Francesca de Villasmundo
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