Le dimanche 22 novembre 2015 est un jour historique pour les argentins. C’est la première fois que, dans le pays, des élections ont lieu en deuxième tour. Daniel Scioli, le protégé de la présidente sortante, Cristina Kirchner, et Mauricio Macri, de droite étaient les candidats à la présidence du pays.
C’est donc Mauricio Macri qui sera le prochain président de la république d’Argentine. Il a obtenu 53% des voix au premier « deuxième tour » de l’histoire de ce pays. C’est la fin de l’empire oligarchique des Kirchner qui, au total, ont été au pouvoir pendant 12 longues années.
Le 10 décembre prochain, Mauricio Macri recevra officiellement l’investiture présidentielle et pourra occuper la « maison rose », qui est la résidence officielle du président de la république. Le candidat du gouvernement, Daniel Scioli, a reconnu sa défaite et a appelé Macri au téléphone pour lui souhaiter bonne chance.
Maintenant, le vrai travail commence pour Mauricio Macri qui devra reconstruire un pays détruit par les 12 ans d’un gouvernement de gauche, oligarchique et complètement corrompu.
En effet, Cristina Kirchner s’est chargée de créer un monde parallèle vis-à-vis de sa politique et de son portefeuille. La soi-disant présidente des pauvres et des travailleurs, a fait la une dans les journaux plusieurs fois à cause de ses scandales politiques et financiers.
Détournement de fonds, abus de pouvoir, blanchissement d’argent, enrichissement illicite, trafic d’influences et trafic de drogue sont les quelques accusations qui pèsent contre ce gouvernement de gauche qui a été puni par les argentins le jour des élections.
Il est important de constater que le candidat gagnant, Mauricio Macri, bien qu’il a battu le parti de gauche aux présidentielles, n’aura pas la majorité absolue dans le Congrès. C’est encore le parti de Cristina Kircher qui détient en grande partie les sièges de députés et de sénateurs.
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