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Elections aux États-Unis : une leçon de bon sens

La situation politique aux États-Unis est identique à celle de la France. Obama comme Hollande sont discrédités et viennent de subir des échecs électoraux absolument inédits dans l’histoire de ces deux pays. Le basculement de la gauche vers la droite ouvre une voie royale aux prochains candidats qui se positionneront face aux présidents sortants. Inutile de dire que cela se bouscule au portillon. Tous les coups sont permis quitte à passer par les bons soins de l’adversaire futur comme nous le voyons en France avec l’affaire Fillon et Jouyet.

Aux États-Unis le Parti Républicain, étant donné le bipartisme, est quasiment certain de remporter les élections présidentielles. Il y a donc des primaires pour tous. Or le président de la Chambre, John Boehner a soutenu la candidature de deux homosexuels notoires en bon traître de ses électeurs comme on le voit fréquemment en France dans le cadre des partis dits de droite. Mais ceux-ci se sont rebellés et ont préféré voter pour des candidats que nous qualifierions de gauche mais opposés à la dénaturation du mariage.

Ainsi dans le Massachussetts l’ex-sénateur Richard Tisei a été battu par Seth Moulton un ancien marine et vétéran des différentes guerres. Curieux ! Comme disait Malraux : « La gauche n’est pas à gauche et la droite n’est pas à droite ». L’électorat traditionnel ne s’est pas laissé berner. Tisei avait préféré boycotter la convention de son propre parti en raison de la position de celui-ci contre le mariage des personnes de même sexe. Il paye son erreur. De leur côté les responsables conservateurs avaient trouvé la candidature de Tisei inadéquate et avaient demandé à la direction du Parti Républicain de lui couper les vivres… En vain !

Même scénario en Californie avec le candidat homosexuel Carl De Maio lui-même accusé de harcèlement sexuel par deux de ses collaborateurs et de masturbation en des lieux publics. Les pro-familles ont lâché la direction du Parti Républicain qui imposait ce personnage comme candidat à la présidence des États-Unis dans le cadre des primaires. Celui-ci était partisan de la redéfinition du mariage.

Finalement John Boehner, considéré comme pro-famille, s’est discrédité en voulant promouvoir ces candidats homos. D’autant qu’il avait « mis de paquet » des finances du parti sur eux. Au total c’est un excellent message de bon sens envoyé par les électeurs aux dirigeants de leur parti. Nos candidats à la présidence de la République seraient bien inspirés d’en prendre de la graine.

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