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Election présidentielle : irrégularités en 2017, énormités en 2022 ?

Election présidentielle de 2017 : des centaines de milliers d’irrégularités avaient été signalées avant et après le scrutin du premier tour. D’abord, des électeurs avaient découvert leur radiation surprise des listes électorales, l’apprenant seulement le jour même du vote. Ils étaient nombreux à ne pas pouvoir voter lors du 1ier tour en 2017. En effet, on dénombrait 16 000 radiations à Strasbourg, 5 000 au Havre, 4 079 au Mans, 3 600 à Nancy, 3 000 à Poitier, 81 305 dans le Val de Marne… et ces données ne concernent que les régions dont les chiffres furent publiés ! D’après les témoignages des mairies et des électeurs empêchés, les raisons de leur radiation étaient liées à des problèmes administratifs dus aux services communaux. Ensuite, en plus des radiations, il y eut des doubles inscriptions en masse, c’est-à-dire que 500 000 électeurs étaient inscrits sur 2 listes différentes et pouvaient donc potentiellement voter… 2 fois. Je me souviens des images à la TV où d’énormes files d’attente se constituaient devant les tribunaux administratifs où les électeurs empêchés voulaient déposer leur recours, comme à Strasbourg par exemple. Sauf que toutes les requêtes avaient été immédiatement rejetées.

2022 : plus c’est gros, plus ça passe ?

Cette année lors du scrutin du 1er tour, il y avait également des files d’attente…. De longues files d’attente, dans de nombreux villes et villages, d’électeurs souhaitant déposer leur bulletin dans l’urne. Las d’attendre, certains ont fait demi-tour. Mike Borowski témoigne de sa surprise sur Twitter, voyant son bureau de Saint-Ouen « blindé de chez blindé » alors que les médias rapportaient un taux de participation de seulement 14,71% à midi dans le 93.

Des publications sur Twitter vont dans le même sens, photos à l’appui : les files d’attente visibles se multipliaient ce dimanche alors que la Voix Unique Médiatique annonçait une abstention jugée élevée de 26,31%.

Et que penser des machines à voter en panne dans certains bureaux de vote ? Visiblement c’est anecdotique puisque d’après le Ministère de l’Intérieur en date du 1ier Avril 2022 « seulement 63 communes françaises en sont équipées, représentant 1,3 million d’électeurs. Un seul modèle de machine à voter est utilisé en France, le modèle ESF1 de la société néerlandaise NEDAP commercialisé par la société France Elections qui n’a aucun lien avec la société Dominion ».

1,3 Millions d’électeurs, ce n’est pas rien ! Mais laissons de côté la thèse du logiciel Dominion « trafiquant de votes », théorie complotiste venant d’un groupement dénommé Qanon qui aurait été reprise par le porte-parole russe Dmitry Peskov d’après le site lebigdata.fr

Inutile de s’aventurer sur ce terrain miné pour se poser LA grande question :

Avec un score de 27,8% pour Emmanuel Macron, peut-il y avoir 9 785 578 Français qui approuvent ce carnage quinquennal ?

-manifestants Gilets Jaunes mutilés et éborgnés

-persécution des écrivains, des journalistes et d’opposants pacifiques au régime macroniste

-personnes âgées éliminées au Rivotril

-confinement forcé, masques et injections obligatoires

-apartheid sanitaire, suspension des soignants et pompiers

-17.000 lits d’hospitalisation fermés

-l’affaire Benalla

-l’affaire Jean-Michel Trogneux

-l’idéologie LGBT à l’école

-le scandale McKinsey

-la vente d’Alstom, le démantèlement de l’économie et de l’industrie française

-l’immigration massive où les migrants sont exemptés d’injection

-le laxisme judiciaire

-la mort d’Yvan Colonna

-l’explosion des violences sexuelles et des agressions

-des églises attaquées, profanées, des prêtres assassinés : le christianisme est la religion la plus persécutée de France

-l’incendie de Notre Dame de Paris et le sourire énigmatique du président devant les caméras

-la PMA et l’allongement du délai d’avortement, outil du génocide français

-les insultes aux Français : « connards », « emmerder les non vaccinés », « des gens qui ne sont rien », « fainéants »

-l’austérité et l’augmentation des prix de tous les produits alimentaires, du gasoil, de l’énergie

Pour résumer : mensonge, violence, division, destruction. Alors, non : les Français ne sont ni des veaux ni masochistes.

Le score d’Emmanuel Macron de 27,8 % (il était de 24,01% en 2017) après 5 ans de guerre contre les Français est improbable. D’ailleurs, le premier synonyme du mot improbable est IMPROUVABLE. Et c’est bien là le problème.

Sans rien affirmer de ce que ce scrutin pourrait compter d’irrégularités dans le comptage des voix, je constate que la ville de Pau a déclaré ne pas afficher de proclamation publique des résultats. Rien d’étonnant puisque le maire de Pau est François Bayrou également Haut-Commissaire au Plan du gouverne-ment dont la mission est « d’éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux ». C’est peut-être pour cette raison qu’il s’est senti autorisé à prendre des libertés avec le code électoral.

En effet, ce matin le journal de propagande d’état Le Monde s’est emparé de la question de la publication des résultats dans les bureaux de vote. S’inquiéter de l’absence de proclamation publique serait déjà une marque de complotisme. Pourtant, l’interviewé Jean-Pierre Camby, professeur de droit constitutionnel à Versailles, explique qu’il s’agit bien d’une irrégularité formelle selon l’article R67 du code électoral qui impose l’affichage des résultats pour chaque bureau de vote. D’après lui, les cas sont fréquents, mais sans accumulation d’autres irrégularités constatées, il ne peut s’agir de fraude.

Avec ou sans affichage des résultats dans nos communes, c’est bien le Ministère de l’Intérieur, piloté par le très macroniste et très redevable Gérald Darmanin, qui centralise et comptabilise tous les résultats. Or le superviseur de cette opération et ses acolytes appartiennent au camp du président sortant et ne peuvent pas être impartiaux. Depuis qu’il existe, le Ministère de l’Intérieur n’a jamais prouvé aux Français sa neutralité, son objectivité, son désintéressement quant à cette fameuse comptabilisation des voix bureaux après bureaux de vote pour produire le résultat national de l’élection. Personne ne peut suivre le déroulement de cette opération capitale.

Il est curieux qu’il n’y ait pas d’instance neutre – citoyenne, administrative ou même politique par exemple constituée de membres de tous les partis candidats – chargée de surveiller ce processus de comptabilisation nationale des voix qui se fait actuellement de manière électronique. Une autre solution est celle d’une démarche populaire qui demande beaucoup de travail aux organisateurs, à savoir sur la base des photos prises des résultats dans chaque bureau de vote de France, les comptabiliser nous-mêmes. Cette initiative lancée ici a malheureusement été peu suivie.

A chaque scrutin des irrégularités sinon des énormités se constatent dans tout le pays, les électeurs s’insurgent mais aucun candidat ne réclame de contrôle indépendant de cette opération intra-ministérielle sensible.

Plus que jamais, si la question de la validité des résultats se pose, celle de la légitimité du système électoral s’impose.

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