Xavier Moreau donne son analyse de la position russe face à l’élection présidentielle américaine et il expose la façon dont l’Ukraine s’est retrouvée sous le choc après l’élection de Donald Trump.
Les limites de l’analyse, vidéo ci-dessus, de Xavier Moreau:
Officiellement Vladimir Poutine sait qu’il n’a pas intérêt à se prononcer en faveur de tel candidat à la présidentielle américaine, plutôt que de tel autre, ne sachant pas à l’avance lequel l’emportera et avec qui il devra coopérer après l’élection, officiellement son langage se doit donc d’être le plus neutre possible. Contrairement, à François Hollande qui, au mépris des intérêts de la France, s’est permis d’inciter les Américains à voter pour Hillary Clinton, alors que la France se retrouve en position à partir de Janvier de devoir coopérer avec Donald Trump, qui représente le pouvoir suprême de l’OTAN auquel ce même Hollande a donné carte blanche (lien).
Mais même si la parole de Vladimir Poutine n’a jamais encore été prise en défaut, il existe toujours des services secrets en Russie, le FSB, qui n’est pas en place pour se tourner les pouces, et on se demande pourquoi la Russie se priverait d’influencer, si elle le peut, les élections des USA alors que les USA s’immiscent autant qu’ils peuvent dans la politique de la Russie. Allant jusqu’à lui faire imposer par l’Union européenne des sanctions économiques dont le but est d’ impacter lourdement l’économie Russe, au risque de réduire les populations visées à la misère. Ce qui heureusement n’a pas réussi pour le moment. Obama, alors qu’il est à deux mois de rendre son tablier, est venu en Union européenne, et a imposé, hier, aux divers gouvernements des pays membres de l’Union, de voter de nouvelles sanctions contre la Russie, alors que Bruxelles venait de manifester sa volonté de ne pas imposer de nouvelles sanctions à la Russie. François Hollande ne s’est évidement pas démarqué de ses collègues, alors même que les sanctions anti-russes impactent gravement l’économie française et notamment sa politique agricole.
Faut-il voir dans cette ultime pression de l’empire américain façon Obama, une tentative d’entraver la mise-en-place de la politique de Donald Trump ? Probablement. Et dans ce cas, pourquoi la Russie se serait-elle gardée d’entraver ces manœuvres hostiles, alors que le nouveau président américain promet de revenir à des relations amicales avec la Russie ? Sur ce plan Xavier Moreau n’est pas très crédible, il suffit de lire (lien) la déclaration intégrale (pas si neutre que ça!) de Vladimir Poutine le matin des élections pour s’en rendre compte. Une réaction traduite par mes soins à partir du site du Kremlin. Il ne fait aucun doute, par contre, que l’élection de Donald Trump a engendré une véritable onde de choc en Ukraine.
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Emiliedefresne@medias-presse.info
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