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Amine L., qui se faisait appeler « Elbistouri » sur internet, est un ex-interne de l’hôpital de la Timone à Marseille, qui a continué d’exercer à la Timone comme médecin bien qu’il ait été plusieurs fois signalé pour ses menaces sur Twitter de commettre des attentats en 2015. C’est finalement en Turquie qu’il a été arrêté, alors qu’il tentait de rejoindre la zone irako-syrienne des combats. La Turquie d’où il a été expulsé le 25 décembre, avant d’être mis en examen et écroué jeudi soir, « soupçonné » d’apologie du terrorisme.

Il « a été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle » et placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet de Paris, a précisé la source.

Âgé de 29 ans, il avait été présenté à un juge antiterroriste jeudi dans la journée après avoir passé quatre jours en garde à vue dans les locaux de la sous-direction antiterroriste (SDAT), à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

L’ancien interne, qui travaillait depuis trois ans dans les services hospitaliers marseillais et avait effectué un stage en orthopédie à La Timone de mars à octobre, s’est radicalisé au contact de certains membres de la mouvance radicale, a précisé une source proche de l’enquête.

Le jeune homme consultait régulièrement des sites jihadistes et menaçait sur Twitter de commettre des attentats, ce qui lui avait valu d’être signalé à plusieurs reprises en 2015 aux autorités par des internautes sur la plateforme Pharos, mise en place pour dénoncer des contenus illicites sur les réseaux sociaux.

Amine L. s’est rendu en Turquie en octobre, où il a été interpellé quelques jours avant Noël. Les enquêteurs pensent qu’il souhaitait rejoindre la zone de combat irako-syrienne. » La Provence

Une fois encore, on se demande à quoi sert la prolongation de l’Etat d’urgence alors qu’un médecin reste en poste dans les hôpitaux français alors même qu’il a été « signalé à plusieurs reprises en 2015 aux autorités par des internautes sur la plateforme Pharos, mise en place pour dénoncer des contenus illicites sur les réseaux sociaux. » Les patients des hôpitaux devraient hésiter à remettre leur vie entre les mains des médecins qu’ils ne connaissent pas.

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Franck
Franck
il y a 7 années

Aujourd’hui , les « polémiques » sortent à tout bout de champ.

Ce qu’il dit me parait assez sensé. Nous avons la Loi et l’Éthique.

En dehors de celle, communément encrée dans notre inconscient collectif, façonnée par notre identité chrétienne (d’où le problème du multiculturalisme), la Morale n’y fera rien de mieux. Pire, comme elle est aujourd’hui basée sur des principes piochés ici ou là au gré des modes ou des programmes d’ingénierie sociales et résolument choisie en dehors de notre creuset culturel et spirituel, cela apparait effectivement plus comme un danger de récupération Ayatollh(esque) ou Imam(esque).
Ouvrant la porte à des notions beaucoup plus subjectives, si l’on y prend garde, apparaitrons la délation, le procès d’intention et la suspicion de tous contre tous.
Doucement mais surement on accompagnera benoitement et béatement la mise en place d’une Nouvelle Loi Morale très éloigné de la « décence commune » originelle, mais idéale pour inspirer la terreur par la mise au ban sociétal ou à l’opprobre publique. L’accusateur médiatique (et nous connaissons sa nature) étant toujours placé dans le camp du « bien ». Faire pénétrer la morale en politique me parait très hasardeux, voyez St Just ou Robespierre!

Nous l’avons largement expérimenté sur ce blog, dans ce monde en perte de repères, les conceptions morales peuvent recouvrir des sens très différents.

L’histoire et la littérature nous mettent largement en garde contre ce genre de « vertu » trompeuse qui sert davantage d’instrument d’oppression que de réelle « avancée » sociétale.