La capitale égyptienne a été secouée par un attentat dans la nuit du mercredi 19 au 20 août 2015. Il s’agit en réalité d’une voiture bourrée d’explosif qui a explosé dans les alentours d’un commissariat situé dans un quartier du nord de la capitale. Le ministère de l’intérieur le précise par le biais d’un communiqué en ces termes : « Un inconnu a stoppé brutalement sa voiture devant le bâtiment, en est sorti et a sauté sur une moto pour prendre la fuite, puis la voiture a explosé ». « 29 personnes ont été blessées dont six policiers », rapporte le porte-parole du ministère de la santé, Houssam Abel Ghaffar.
L’explosion a détruit partiellement le bâtiment.
L’attaque a été revendiquée par l’Etat islamique dans un communiqué diffusé sur Twitter affirmant que « des soldats de l’Etat islamique ont réussi à viser, à l’aide d’une voiture piégée, le bâtiment des services du renseignement en plein cœur du Caire » pour « venger des frères martyrs ».
Cette explosion intervient en pleine polémique sur la nouvelle loi antiterroriste, dont le texte a été ratifié le 16 août. Celle-ci prévoit notamment de condamner à de lourdes peines les journalistes qui viendraient, en cas d’attentat, contredire la version des faits délivrée par les autorités. L’amende peut aller de 200 000 à 500 000 livres égyptiennes, soit entre 23 000 et 58 000 euros.
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