La Conférence épiscopale de ce pays de l’Est de l’Europe, en collaboration avec les autorités de l’Église évangélique locale, ont appuyé une initiative de certains curés consistant à brûler publiquement sur des bûchers des copies du roman fantastique.
La hiérarchie catholique polonaise, qui a eu les ‘honneurs’ de la presse mondiale pour ses prises de position nationalistes et conservatrices, a autorisé ces feux en question, estimant que l’œuvre de J. K. Rowling initie les jeunes lecteurs à l’occultisme et au satanisme.
La fondation évangélique Sms from Heaven partage l’hostilité de l’Église catholique envers le roman en question mais a également souhaité brûler, outre les livres d’Harry Potter, le roman Twilight. Un autre symbole de sorcellerie qui mériterait selon les Évangélistes d’être détruit.
Bien évidemment les auto-proclamés intellectuels bien-pensants, chez qui le diable à la cote, ont manifesté leur indignation en condamnant cette action et en accusant les autorités ecclésiastiques d’être la proie « d’instincts obscurantistes ».
Or, bien loin d’être obscurantiste, -cet adjectif convient au monde du prince des ténèbres-, c’est une initiative salutaire et courageuse que celle des autorités catholiques polonaises. Ces dernières ont saisi la malignité et le satanisme sous-jacent dans ces romans pour jeunes contenant « ad abundantiam non seulement la très forte présence d’éléments magiques (chose évidente), mais aussi la présence spécifique de références à la magie noire au sens strict (c’est-à-dire à la magie visant à infliger des maux aux choses ou aux personnes, jusqu’à la mort), ainsi que de références plus ou moins cachées au satanisme » écrivait déjà en février 2007 Amicus, dans le numéro 297 du Courrier de Rome. « Il est évident, continuait-il, que dans les textes de Harry Potter les jeunes lecteurs sont initiés, tome après tome, à un véritable culte magique antichrétien. En outre, des interviews de l’auteur de la saga révèlent l’intention explicitement antichrétienne avec laquelle elle a écrit ses romans (on trouve de bonnes études sur Internet en tapant sur Google le nom de l’auteur associé à un mot-clé comme magie, satanisme, christianisme). »
Francesca de Villasmundo
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