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Le 'vicaire épiscopal' Barbara Velik-Frank et la "Liturgie de la Parole", première partie de la messe Paul VI
Le ‘vicaire épiscopal’ Barbara Velik-Frank et la « Liturgie de la Parole », première partie de la messe Paul VI

Autriche – L’évêque de Carinthie, Mgr Josef Marketz, a nommé « Vicaire épiscopal » une femme, Barbara Velik-Frank. a nommé « Vicaire épiscopal » une femme, Barbara Velik-Frank. Une mise en pratique du Synode sur la Synodalité voulu par François, une féminisation de l’Eglise conciliaire, une continuité de la révolution conciliaire.

Synode sur la Synodalité : la révolution conciliaire débutée à Vatican II se drape des couleurs arc-en-ciel, tout en conservant sa mode néo-protestante

François restera dans les mémoires comme le fossoyeur des quelques vestiges de la doctrine catholique au sein de l’Église conciliaire. Avec lui, la révolution débutée au concile Vatican II se drape des couleurs arc-en-ciel, tout en conservant sa mode néo-protestante.

Parmi ses chevaux de Troyes pour détruire ce qui reste encore debout, son Synode sur la Synodalité qui opère des changements révolutionnaires tant dans l’enseignement que dans la structure de l’Église, notamment en donnant une place prépondérante, hors de la norme catholique, aux femmes.

Le Synode sur la Synodalité prêche la féminisation de l’Église

Et comme après la théorie vient la pratique, il n’a pas fallu attendre longtemps une praxis conduisant à cette « féminisation » voulue par Jorge Maria Bergoglio de l’Église officielle ou Église conciliaire, quel que soit le nom qu’on lui donne.

Ainsi lit-on dans les colonnes de l’Agence de presse qui se doit catholique SIR (Service Informations Religieuses) que l’évêque de Carinthie, Mgr Josef Marketz, a « nommée ‘Vicaire épiscopal pour la synodalité et le développement de l’Église’ dans le diocèse de Gurk » « la théologienne pastorale Barbara Velik-Frank ». Son mandat débutera le 1er mars.

La théologienne pastorale Barbara Velik-Frank nommée ‘vicaire épiscopal’ dans le diocèse de Gurk-Klagenfurt, en Autriche

SIR donne quelques informations supplémentaires sur cette nomination :

« La création du nouveau bureau et la nomination de Velik-Frank sont « non seulement des étapes importantes sur le chemin synodal, mais surtout des mises en œuvre concrètes du renforcement des laïcs et des femmes en particulier, comme l’a demandé le pape François », a souligné Mgr Marketz dans un communiqué de presse. Velik-Frank (…) devrait jouer un rôle clé dans la promotion du développement synodal de l’Église en Carinthie.

« L’évêque s’est dit convaincu que Velik-Frank « continuera à maintenir le développement synodal de l’Église sur la bonne voie et à le faire progresser dans l’esprit du pape François et du Synode des évêques, afin de réformer l’Église en Carinthie et de la positionner correctement pour l’avenir ». Velik-Frank elle-même a parlé d’« une reconnaissance particulière et aussi d’un signe supplémentaire de plus grande responsabilité de leadership pour les femmes dans l’Église ». »

Une nomination pour le développement synodal de l’Église, dans l’esprit du pape François et du Synode afin de réformer l’Église

Conscient cependant que cette nomination pourrait faire grincer les dents des conservateurs au sein de l’Église conciliaire, -qui voient la révolution conciliaire aller plus loin que leur pronostics-, le site Zénit News précise la pensée de Mgr Marketz et ses circonvolutions pour dépasser ces obstacles :

« Cette nomination, annoncée le 26 février, marque une étape sans précédent dans le pays, mais soulève également des questions concernant le droit canonique, car le rôle traditionnel de vicaire est réservé au clergé. L’évêque Josef Marketz a cependant contourné les contraintes canoniques en créant un nouveau titre non canonique spécifiquement destiné aux femmes. Le terme allemand pour un vicaire épiscopal est « Bischofsvikar », qui est réservé aux prêtres ordonnés. Au lieu de cela, Velik-Frank portera le titre distinctif de « Bischöfliche Vikarin », signalant une nouvelle approche de la gouvernance de l’Église. (…) »

Une nomination « créative de nouvelles formes de ministère et de mission » contraire aux normes catholiques

« L’évêque Marketz, continue Zenit, a justifié sa décision en faisant référence à la note du pape François du 25 novembre sur la synodalité, qui encourageait « l’activation créative de nouvelles formes de ministère et de mission ». Le message du pontife, renforçant les conclusions du Synode sur la synodalité, a souligné que le leadership dans l’Église devrait évoluer pour refléter les besoins des fidèles. »

Devant de telles erreurs professées par l’Église conciliaire, ces mots de Mgr Marcel Lefebvre sont toujours d’une brûlante actualité :

« A quelle Église avons-nous affaire ? Si j’ai affaire à l’Église catholique, ou si j’ai affaire à une autre Église, à une Contre-Église, à une contrefaçon de l’Église ? Or je crois, sincèrement, que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église et non pas à l’Église catholique. Ils n’enseignent plus la foi catholique. Ils enseignent autre chose, ils entraînent l’Église dans autre chose que l’Église catholique. Ce n’est plus l’Église catholique. Ils sont assis sur le siège de leurs prédécesseurs…, mais ils ne continuent pas leurs prédécesseurs. Ils n’ont plus la même foi, ni la même doctrine, ni la même morale que leurs prédécesseurs. Alors ce n’est plus possible. […] L’Église est occupée par cette Contre-Église que nous connaissons bien…» Conférence spirituelle, Écône, 21 juin 1978 ; voir Le Sel de la terre 50, p. 244.

Ce Synode conciliaire et bergoglien n’est pas un Synode catholique, sa mise en pratique n’est pas plus catholique

Et encore :

« L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Église conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le pape, les évêques, prêtres ou fidèles adhèrent à cette nouvelle Église, ils se séparent de l’Église catholique. L’Église d’aujourd’hui n’est la véritable Église que dans la mesure où elle continue et fait corps avec l’Église d’hier et de toujours. La norme de la foi catholique, c’est la Tradition. » Mgr Marcel Lefebvre, lettre manuscrite et photocopiée, du 29 juillet 1976, à ses amis ; reproduite dans Le Sel de la terre 36, p. 10.

Que les catholiques attachés à la Tradition bi-millénaire de l’Église catholique, ne se démoralisent donc pas face à ces décisions mondaines d’évêques conciliaires apostats, contraires à l’enseignement constant et immuable de l’Église catholique… Personne fut-il pape ne peut changer la doctrine et la Constitution divine de l’Église catholique. Ce Synode conciliaire et bergoglien n’est pas un Synode catholique, sa mise en pratique n’est pas plus catholique…

Francesca de Villasmundo

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