On se souvient de la saga médiatique autour d’Edward Snowden, cet informaticien de la NSA (National securityagency) réfugié en Russie avec 1700 documents confidentiels dont il a divulgué une partie à différents grands journaux. C’était il y a près d’un an.
En effet, c’était en août 2013, après avoir mystérieusement passé plus d’un mois dans le terminal international d’un aéroport de Moscou, qu’Edward Snowden obtenait de la Russie un asile politique provisoire d’un an pour échapper à la justice vengeresse des Etats-Unis. Ce délai arrivant bientôt à terme, l’ex-agent secret américain souhaiterait pouvoir prolonger son séjour dans son pays d’accueil. « Actuellement, conformément aux lois en vigueur en Russie, nous sommes en train de rassembler les documents nécessaires pour les soumettre au Service fédéral des migrations afin d’obtenir une prolongation du séjour de M.Snowden. […] Avant tout, il a prouvé qu’il était un excellent spécialiste et un homme capable. Il a étudié avec persévérance la langue russe et la maîtrise assez bien. » a annoncé à la presse l’avocat du « lanceur d’alerte ».
Pour ce militant des droits de l’homme admiré comme un héros par des milliers de personnes dans le monde, la vie en Russie n’est donc pas si mauvaise. On devine surtout qu’Edward Snowden a bien compris qu’il n’existe pas 36 pays dans le monde où vivre en sécurité sans risque d’être livré à la puissance américaine.
Baudouin Lefranc
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