
Nous sommes en train de toucher le fond de la perversité éducative avec l’introduction de programmes d’éducation sexuelle à l’école, de la maternelle à l’université ! révolution qui touche aussi bien l’école publique que l’école privée sous contrat
Ceux censés nous gouverner continuent à exercer leurs méfaits à la tête des institutions publiques malgré la levée de boucliers émanant notamment d’associations diverses dénonçant cette aberration éducative, mais ne « baissons pas la garde » face à ce dévoiement organisé de l’éducation nationale et de ses satellites, car l’avenir de nos enfants, l’avenir de la France en dépend.
1 – Quelques «pépites » glanées dans différents établissements scolaires et relevées par l’association « SOS éducation »
Maternelle
. Lecture « trans » dès 3 ans,
. la masturbation en moyenne section,
. éduquer à la sexualité en prévention des violences sexuelles
CE1
. une petite fille peut naître avec une zézette ou un zizi
. On peut se faire plaisir avec les fesses
CM1
. le pénis entre dans le vagin avec des mouvements de va et vient
. les rapports sexuels, c’est possible par l’anus et par le vagin
. Idéologie du genre en toutes occasions
CM2
. pour le plaisir, une fille suce le pénis du garçon
. les garçons pressent, pressent, pressent, et le sperme sort
. La femme monte sur l’homme et son zizi gonfle
. Sucer, c’est comme sucer un bonbon haribo, c’est du plaisir
. Le consentement sexuel c’est comme proposer une tasse de thé
6ème
. Des relations sexuelles peuvent avoir lieu entre 11 et 13 ans
. Vidéos sur le sexualité recommandées par l’éducation nationale
5ème
. L’infirmière a mis un préservatif sur une bouteille en plastique
. Le porno, c’est interdit, mais on peut le regarder en cachette
4ème
. Quelle est la meilleure position ?
. Découper un préservatif pour pouvoir lécher sans risque de MST
3ème
. Enseigner le consentement
2nde
. Préparer un exposé pour défendre la « théorie du genre »
. Est-ce que tu te définis autrement que garçon ou fille ?
1ère
. A l’aide des cartes de pratiques sexuelles, reconstitue un rapport sexuel
. Une frise chronologique délirante des différentes pratiques sexuelles
2 – Circulaire ministérielle du 4 février 2025
L’intitulé de cette circulaire est le suivant :
« Education à la vie affective et relationnelle (dans les écoles) et de l’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (dans les collèges et lycées) »
Ainsi est mise en avant la vie affective et relationnelle au niveau de l’école primaire et inscrite prioritairement dans les collèges et les lycées, ceci afin d’amortir les réactions de la population.
En réalité, l’éducation à la vie affective et relationnelle a disparu dans les deux cas, du corps de la circulaire ; cette présentation ne constitue qu’une édulcoration destinée à « brouiller les pistes » et faire accepter ce programme inique.
D’ailleurs, l’article L 121-1 du code de l’éducation stipule :
« …Les écoles, les collèges et les lycées assurent… une éducation à la sexualité ainsi qu’une obligation de sensibilisation des personnels enseignants aux violences sexistes et sexuelles… »
Quand l’article L.312-16 énonce :
« Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène. Ces séances présentent une vision égalitaire des relations entre les femmes et les hommes …»
« Education sexuelle » d’ailleurs confirmée dans le « vademecum de la laïcité », véritable bible de référence élaboré par le « Conseil des sages et de la laïcité » sous l’égide de Dominique Schnapper, sociologue, vademecum destiné à diffuser les « valeurs de la république » au sein de l’institution dite encore et abusivement « scolaire » en lieu et place des programmes d’histoire, de français, de sciences… dans les établissements publics et privés sous contrat et auxquelles personne – ni les encadrants ni les encadrés – ne doit réchapper sous peine de sanctions.
En effet, présenté sous forme de fiches, il est clairement stipulé, en fiche 8 :
« Dans la situation pédagogique, dissiper le malentendu (!!!) sur la séance d’éducation à la sexualité : l’éducation à la sexualité n’a pas de finalité normative … elle vise à permettre aux personnes concernées de construire leur liberté de choix. »
C’est clair et net.
De plus, pas question d’enfants ni d’adolescents, mais de « personnes », ce qui n’est pas anodin.
Ce qu’a également relevé Ariane Billeran dans son analyse de la « déclaration internationale des droits sexuels des enfants » où à aucun moment, il n’est question d’enfants, d’adolescents mais de « personnes » : les mineurs ne sont jamais cités comme tels, pas une fois le mot « mineur » n’est prononcé ni « protection des mineurs » , pas plus qu’ « inceste », « pédocriminalité », ..
Par contre le « genre » est recensé 73 fois et « jouir », 270 fois !
3 – Quelles sont les modalités d’application ?
Sont prévues « trois séances annuelles spécifiques… », c’est encore ce qui est mis en avant afin de laisser à penser qu’après tout, c’est peu, que ces séances sont résiduelles par rapport à l’ensemble de la « scolarité ».
En réalité, ces séances sont… « complétées par des temps d’enseignement dispensés dans le cadre des programmes disciplinaires, croisant l’acquisition de connaissances en biologie, sociologie, santé, droit, le développement de compétences psycho-sociales et le partage des valeurs de la république…. »
Autrement dit, l’éducation sexuelle se retrouve de manière récurrente dans les différentes activités scolaires échelonnées tout au long de l’année .
En effet, « il s’agit de prévoir l’articulation des séances aux autres enseignements, de privilégier l’implication de l’ensemble du personnel et d’anticiper une préparation collégiale des séances et un projet pédagogique de mise en œuvre de l’éducation à la sexualité est construit dans le cadre des instances pédagogiques de l’école – primaire – et de l’établissement »!
Ce programme est national et entre en vigueur à la rentrée 2025 dans les établissements publics et privés sous contrat : pas moyen d’y échapper !
D’ailleurs, comment y échapper quand on voit le pilotage administratif de l’éducation à la sexualité qui en découle : une véritable armée rangée en ordre de bataille ! qui laisse peu présager que ce soit une discipline accessoire contrairement à ce que pourrait laisser supposer le libellé : « …trois séances annuelles… »
Au niveau académique et départemental :
« Des équipes académiques de pilotage de l’éducation à la sexualité pluri-catégorielles sont constituées, avec pour vocation :
. d’impulser des projets,
. d’accompagner leur mise en œuvre,
. d’assurer un suivi,
.de concevoir un dispositif de formation » ,
Equipes « pluri-catégorielles » dont la catégorie n’est d’ailleurs pas précisée, ce qui laisse de la marge pour les interventions les plus « fantaisistes ».
Au niveau des établissements :
. Dans le 1er degré, «… Les modalités de mise en œuvre du programme sont construites collectivement en conseil des maîtres ou conseil de cycle …»,
. Dans le 2nd degré, «…Les séances sont mises en œuvre en co-responsabilité avec les personnels éducatifs, sociaux et de santé de l’éducation nationale et ces séances, comme nous l’avons vu, sont complétées par des temps intégrés aux activités en cohérence avec les programmes d’enseignement… »,
Ajoutons que « …Des partenaires extérieurs et associations spécialisées (sic) peuvent être associées aux personnels de l’Education nationale… »
Cela fait beaucoup de monde ! C’est assez dire l’importance démesurée que prend « l’éducation à la sexualité » dans la pseudo-scolarité de nos enfants !
Et en conclusion de cette circulaire, il est cyniquement stipulé de… « s’abstenir de tout militantisme ou prosélytisme et promouvoir le respect et l’égalité ».
Conclusion
Il est clair que cette « éducation à la sexualité » ne constitue pas une dérive ; elle n’est pas davantage accessoire, mais un élément central de la vie – dite encore et abusivement – « scolaire » de nos enfants et représente un grave danger tant pour la construction de leur personnalité, que pour leur équilibre mental et leur avenir professionnel, dans la mesure où cette aberration éducative n’est pas compensée par une instruction de qualité.
Sept associations dont « SOS éducation », le « Syndicat de la famille », « les Mamans louves »….ont saisi le Conseil d’Etat pour faire annuler le programme, mais cette annulation a peu de chances d’aboutir dans la mesure où cette éducation à la sexualité constitue, comme nous l’avons vu, le corps même de la révolution scolaire voulue, planifiée, organisée.
Par contre, il est impératif de s’opposer collectivement à cette révolution scolaire par la fédération d’associations de toute obédience afin d’exiger la liberté scolaire par l’attribution du bon scolaire qui permettre aux familles qui le souhaitent de choisir l’établissement de scolarisation de leurs enfants afin de les préserver de cette folie éducative : la survie de notre société en dépend !
Claude Meunier-Berthelot
Cf ; « Cette révolution scolaire qui tue la France »– Editions des trianons – 80 pages – 11.50E
En vente dans toutes les librairies.
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