Le nouveau président de la République Emmanuel Macron ratisse large, dans le but probable d’avoir une majorité parlementaire lors des Législatives.
Il vient de nommer cet après-midi son premier ministre : Édouard Philippe, député-maire Les Républicains (LR) du Havre, âgé de 46 ans et un des proches conseillers d’Alain Juppé.
Étudiant à Sciences Po pour ensuite passer deux ans à l’ENA, il fait partie du sérail des hauts fonctionnaires. D’abord militant du parti socialiste et soutien du libéral Michel Rocard, il s’est ensuite tourné vers la droite libérale et Alain Juppé qui lui propose de participer à la fondation de l’UMP. Il sera membre du cabinet de Juppé alors nommé ministre de l’Écologie de François Fillon sous Sarkozy.
Présent dans l’équipe de campagne de Fillon pour les dernières présidentielles, il l’abandonne après le Penelopegate.
Le voilà maintenant propulsé à la tête du nouveau gouvernement : pour un de ses anciens camarades à l’ENA, le nouveau Premier ministre est Macron-compatible, « c’était un vrai centriste, drôle et sympathique, aussi bien avec des gens de gauche que de droite », explique-t-il à Challenges.
Depuis longtemps on savait que droite/gauche était un clivage politique qui ne voulait plus rien dire, l’amour de la France, de sa souveraineté et de son indépendance face à une Europe et à une économie libérales et libertaires étant la vraie ligne de démarcation entre les politiques.
Cette nomination macronnienne démontre positivement que c’est toujours bonnet blanc et blanc bonnet parmi les politiciens accrédités par le système !
Francesca de Villasmundo
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