Ecole : JP chevènement soulève le voile
La désinformation au sujet de Jean-Michel Blanquer est aussi phénoménale qu’elle l’a été pour Claude Allègre.
Chacun dans la dite « grande presse », de vouloir faire accréditer l’idée que Jean-Michel Blanquer serait l’homme de la situation pour restaurer une Ecole publique de qualité avec en ligne de mire l’ « excellence ».
Ne nous y trompons pas !
Jean-Pierre Chevènement sur LCI
Ce lundi 4 septembre 2017 sur LCI, au micro d’Audrey CRESPO-MARA, Jean-Pierre Chevènement se joint au concert de louanges en déclarant : « …Pour la première fois depuis longtemps, je vois les chances d’un redressement de l’Ecole publique …»
Que nous aimerions y croire !
Hélas ! il n’y a rien de plus faux et il le révèle d’ailleurs – peut-être malgré lui – dans son discours.
Une politique éducative immigrationniste
En réalité, contrairement à ce qui se dit, les décisions prises par J.M Blanquer s’inscrivent dans la continuité de la politique éducative de N.V. Belkacem, et celles qui visent à donner un enseignement de qualité concernent uniquement les REP et plus particulièrement les REP + (réseaux d’éducation prioritaire renforcés) qui s’adressent aux enfants de ce que l’on appelle « les migrants, les réfugiés, les clandestins… » et que l’administration appelle les « élèves allophones nouvellement arrivés ».
A cet égard, JP Chevènement déclare – et c’est la retranscription textuelle de son discours – : «…Retour à l’excellence et à…une vraie démocratie parce que, ce que l’on ne dit pas (JPC dixit)…c’est que les réformes auxquelles procède Jean Michel Blanquer vont permettre de combler les lacunes des enfants les plus défavorisés…c’est profondément progressiste d’inspiration… » sachant que tout ce qui est appelé « progressiste » est toujours destructeur de l’ordre existant et que les « enfants les plus défavorisés » ou les « enfants des quartiers en difficulté » dans le langage des hommes politiques, ce sont les enfants issus de l’immigration.
Donc, le retour à l’excellence, c’est pour ces enfants et ces enfants uniquement.
Une pédagogie « cousu-main »
(Selon la formule de Claude Allègre)
La journaliste – apparemment pas dupe – le pousse d’ailleurs à dire que le dédoublement des classes à 12 en grande section de maternelle et en cours préparatoire dont tout le monde se gargarise en ce moment pour signifier la recherche d’excellence du ministre, ne concerne que les REP+, ce que Jean Pierre Chevènement appelle « les classes des quartiers défavorisés ».
Et il ajoute «…Mais le dédoublement ne suffit pas…il faut donner aux enfants (à ces enfants des REP et des REP+ uniquement)… le vocabulaire qui leur manque, la syntaxe, la grammaire… ».
Rien de tel pour nos enfants « shootés » aux méthodes semi-globales !
L’objectif affiché pour les REP+ étant « 100% de réussite en CP en garantissant pour chaque élève, l’acquisition des savoirs fondamentaux ». (education.gouv.fr – rentrée 2017 – 4 mesures pour bâtir l’Ecole de la confiance ; JM.Blanquer – 13/06/17) .
Rappelons que, pour nos enfants, cet objectif doit être atteint seulement à 15 ans, au sortir du collège !
La reconnaissance de deux systèmes éducatifs
Par ailleurs, quand Audrey MARA-CRESPO évoque la prétendue « réformite » de chaque ministre qui consisterait à tenter d’effacer ce qu’a fait le précédent, Jean-Pierre Chevènement répond que «…Ce n’est pas le cas …», ce qui est vrai ; chacun accomplit, dans la continuité, un pan de la grande réforme fondamentale et révolutionnaire de Claude ALLEGRE.
Et JP. Chevènement de poursuivre « …En réalité, il y a deux inspirations… », ce qu’il faut traduire par deux système éducatifs :
. « …les pédagogies constructivistes où on laisse les enfants construire leur savoir, et çà ne marche pas… » , dit-il.
C’est exact, mais ce qu’il ne dit pas, c’est que tous les ministres maintiennent ces pédagogies pour nos enfants et que JM.Blanquer ne les remet absolument pas en cause puisqu’il maintient le principe de l’interdisciplinarité qui est la marque même du constructivisme ….
. « …une 2nde inspiration cohérente, l’école de la transmission dans laquelle je reconnais quand même JM.Blanquer et çà, ce sont de bonnes réformes… »
C’est vrai aussi, mais ce qu’il ne dit pas non plus et JM.Blanquer pas davantage, c’est que cette « école de la transmission » est réservée aux enfants des REP et des REP+. Ce n’est pas pour nos enfants !
Ces deux systèmes éducatifs fonctionnent en parallèle en vertu de la loi de refondation de l’Ecole du 7 juillet 2013 ce qui n’a pas empêché que, depuis plusieurs décennies, indépendamment de cette loi, une politique d’excellence se soit développée de façon magistrale en faveur des élèves issus de l’immigration.
De fausses bonnes mesures
Pour ce qui est de la généralisation du dispositif « devoirs faits à l’école » grâce à un temps d’étude accompagné, c’est du « pipeau » pour nos enfants car avec le constructivisme, il n’y a pas de devoirs et c’est un moyen de masquer cette situation aux yeux des parents. Par contre, il continuera d’exister dans les REP et REP+.
Pour ce qui est du prétendu rétablissement des classes bi-langues, NV.Belkacem ne les avait pas supprimées et il n’y a pas plus de retour au latin et au grec qui devenaient intégrées à l’ « enseignement pratique transdisciplinaire dérogatoire » (une des appellations du constructivisme), JM.Blanquer a simplement dit : « les établissements qui le souhaitent peuvent faire évoluer l’organisation par la mise en place d’un véritable enseignement du grec et du latin », mais il ne l’organise pas et il ne rétablit pas non plus le CAPES de lettres classiques supprimé en 2015.
Alors , JM. Blanquer, redresseur de torts ?
Assurément non ! un mondialiste confirmé, oui ! qui a largement fait ses preuves aussi bien en tant que recteur qu’à la tête de l’ESSEC, et il n’a assurément pas du tout l’intention de changer son fusil d’épaule, toujours braqué sur nos enfants pour détruire leurs capacités intellectuelles dans l’oeuf.
N’attendons rien de bon pour nos enfants ! il n’y a rien à attendre ! Ne perdons pas un temps précieux en nous laissant abuser par cette désinformation éhontée.
Organisons-nous au contraire, pour assurer l’avenir de nos enfants sans l’Education Nationale : c’est cela, l’impératif le plus absolu pour tous les parents soucieux et conscients de cette imposture éducative relevant de la plus haute trahison.
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