Anne Hidalgo, le maire de Paris, a du capituler face à l’indignation quasi-générale qu’avait suscitée sa décision de ne pas accorder de sépulture parisienne à l’académicien Michel Déon. Le grand écrivain français, qui ne professait pas il est vrai les idées socialisantes du maire de Paris, aura bien une tombe dans la capitale malgré une administration parisienne devenue pour le coup ultra tatillonne…
Au micro de Charlotte Lalanne, l’écrivain Jean-Christophe Rufin avait osé évoquer des « raisons idéologiques » au refus du maire de Paris :
« C’est un grand écrivain et il est possible qu’il n’ait pas rempli tous les papiers qu’il fallait avant sa mort. Mais ce qu’on demande n’est pas exorbitant. Un raisonnement vaguement administratif pour cacher un parti-pris idéologique c’est quelque chose d’insupportable. […] ”
Secrétaire de Charles Maurras, militant dès l’adolescence à L’Action française, royaliste convaincu, ancré à droite résolument, le dernier des Hussards a gagné une dernière bataille sur le sectarisme des gens de gauche !
Francesca de Villasmundo
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