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Dupont-Aignan lance « les Amoureux de la France » avec Emmanuelle Ménard et Jean-Frédéric Poisson

Mercredi 25 octobre, la plate-forme « Les Amoureux de la France » est née. Destinée à rassembler les différentes « droites » au-delà des oppositions, elle a comme parrains et marraine, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Frédéric Poisson et Emmanuelle Ménard. Cela les sort ainsi de leur isolement et de l’oubli dans lequel certains pourraient sombrer tel Jean-Frédéric Poisson, le président du Parti chrétien-démocrate (PCD), candidat malheureux à la primaire de la droite en novembre 2016. 

Cette « union des droites » est pourtant boudée par Les Républicains et le Front National. « Les leaders politiques se détermineront« , explique Nicolas Dupont-Aignan. « On n’est pas les uns contre les autres. Unissons-nous sur le fond ! » Le patron de Debout la France (DLF) , et l’instigateur de cette initiative, se veut le trait d’union entre les patriotes face à Macron.

 

L’objectif de cette plate-forme serait de travailler à ce que la droite s’inscrive dans la « recomposition politique en marche » en la dotant d’« un beau programme commun ».

« Macron a recomposé la vie politique autour d’une coalition, Mélenchon a fait sa recomposition autour de la gauche radicale, explique Dupont-Aignan. Nous disons qu’il faut une grande coalition de la droite. » Il poursuit : « A droite, c’est chacun pour soi. Wauquiez refuse de parler à Le Pen, et Le Pen veut faire sa refondation, alors que nos électeurs sont d’accord sur 80 % des sujets ! »

Pour l’heure, peu de membres de la droite semblent cependant concernés. Parmi eux notons la présence de Julien Rochedy, l’ancien président du Front national de la jeunesse.

Les trois responsables avouent ne pas créer un nouveau parti mais une plate-forme numérique pour souder des électeurs venant d‘horizons droitiers différents avec des thèmes fédérateurs : « lutte contre l’immigration massive », contre « les excès de la mondialisation », « insécurité », « récompenser le travail », « défendre notre identité dans le monde »… et quelques 300 autres questions. Les réponses devraient servir de base à l’élaboration d’un programme commun.

Francesca de Villasmundo

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