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Duel entre Marine Le Pen et Najat Vallaud-Belkacem au sujet de l’éducation

Élections présidentielles : Marine Le Pen était l’invitée de L’émission politique de France 2. Elle a affronté Najat Vallaud-Belkacem sur le thème de l’Éducation.

Passe d’armes entre deux conceptions de l’Éducation, de la transmission des savoirs, de l’école et de l’enseignement. Tradition contre idéologie !

Si Marine Le Pen a une vision de l’enseignement qui est traditionnelle, apprentissage des fondamentaux, respect des professeurs, revalorisation de l’apprentissage par exemple, et soutient la liberté scolaire et les écoles hors-contrat, l’actuel ministre franco-marocain de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a défendu une conception idéologique de l’école, a montré sa haine de l’éducation classique et témoigné d’un orgueil incommensurable pour sa réforme détestable, contestée pourtant même dans son camp, et le système scolaire socialiste, les deux générant des incultes et des analphabètes. Véritable faillite éducative que la passionaria socialiste conteste âprement. Pour parodier Molière : « Couvrez cette réalité, que je ne saurais voir. »

Échec également par rapport à l’intégration des populations immigrées : Najat Vallaud-Belkacem prétend que l’école doit faire aimer la République à tous les enfants :

« Quand on l’aime, on l’enseigne (la République). Vous, vous êtes opposées à l’enseignement civique que nous avons mis en place »,

ce à quoi Marine Le Pen lui rétorque fort justement :

« Nous ce que l’on veut faire, c’est des petits Français qui parlent le français. Nous refusons l’apprentissage de la culture d’origine ». 

Quant à la bataille de Najat Vallaud-Belkacem  contre les écoles hors-contrat, Marine Le Pen a bien démontré que quand il s’agit de fermer des écoles islamistes, cela relève de l’impossible :

« Vous avez tellement peu d’autorité que l’école islamiste que vous vouliez fermer est toujours ouverte »,

a pointé Marine Le Pen,en évoquant la non fermeture de l’école privée musulmane Al-Badr, à Toulouse, malgré une décision de justice. La lutte acharnée contre le hors-contrat de la Franco-marocaine, qui se définit elle-même comme une « croyante, musulmane par héritage en quelque sorte, c’est une histoire de culture, de traditions, de racines »,  vise en effet bien plus les écoles catholiques ou favorisant un enseignement classique que les écoles coraniques !

Francesca de Villasmundo

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