Quelques mots, d’abord, sur l’auteur. Gilad Atzmon est un musicien de jazz né en Israël en 1963. Sa particularité ? Être un militant antisioniste et pro-palestinien et s’afficher volontiers en compagnie d’Alain Soral et de Dieudonné. Pas banal pour un juif israélien.
Du tribalisme à l’universel est présenté sous la forme d’un entretien. Gilad Atzmon répond aux questions d’Alimuddin Usmani, journaliste indépendant travaillant à Genève. Au mois de mai 2015, celui-ci avait interviewé l’ex-président tchèque Vaclav Klaus sur l’immigration. Un entretien prémonitoire.
Les questions d’Alimuddin Usmani sont pertinentes et permettent à Gilad Atzmon de nous éclairer par une critique du judaïsme vu « de l’intérieur ». La pensée talmudique, la notion de « peuple élu », le sionisme, le lobby juif, les opérations « sous faux drapeau », la question palestinienne, la politique internationale et le rôle de BHL, la gauche juive vue comme un « oxymore », le positionnement pro-immigration des organisations juives, les persécutions à l’encontre de l’humoriste Dieudonné, la « dissidence »,…, sont autant de sujets abordés sans ménagement.
Gilad Atzmon ne parle pas la langue de bois et ses répliques sont toujours cinglantes, telle celle-ci : « la politique israélienne est la continuation du besoin juif en faveur d’un conflit ».
Ce livre se lit d’une traite et ne laissera pas indifférent !
Du tribalisme à l’universel, Gilad Atzmon, éditions Kontre Kulture, 149 pages, 12 euros
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Hélas la Corse est de plus en plus identique au continent dont nous n’avons rien à envier hélas encore une fois…. plus de respect pour rien ni pour personne alors qu’il n’y a pas si longtemps JAMAIS PERSONNE n’aurait songé à voler ou détruire un patrimoine religieux quel qu’il soit cimetière ou église.
Les temps changent sur le continent et ça déteint sur la Corse. Beaucoup de choses ont changé. Quelques pinzuti stranieri* importés ont suffit pour cela.
pinzuti peut se traduire par pointus (pays où les gens parlent pointu {Parisiens et étrangers à la Corse} ou encore soldat de Louis XV portant un tricorne pointu) mais pour un corse « traiter » une personne d’u pinzute est une forme de dédain voire une insulte.donc traduisons simplement » pinzuti stranieri » par » pointus étrangers »
Cela dit le vol d’œuvres d’art a toujours existé, mais chez nous qui sommes beaucoup catholiques, c’est un grave sacrilège !
Avec 15% de muzz chez eux, les corses sont devenus français, vous voyez ce que je veux dire…