Filippo Anfuso (1901-1960) fut journaliste puis diplomate. Ami intime du Comte Ciano, le gendre du Duce, il s’en sépara en 1943 pour suivre Mussolini à Salo. Condamné à mort puis amnistié, il devint brièvement député de l’après-guerre sous l’étiquette du Mouvement Social Italien (MSI).
Publié discrètement une première fois en France en 1949 chez Calmann-Lévy, alors que l’auteur, écroué à Fresnes, attendait d’être rapatrié et jugé en Italie, ce livre réédité par les éditions Perrin avec une préface et des notes de Maurizio Serra, actuel ambassadeur d’Italie à l’UNESCO, constitue l’un des principaux témoignages sur la politique étrangère de l’Italie sous Mussolini.
Avec un véritable talent d’écrivain, Filippo Anfuso y dresse également une série de portraits caustiques de Mussolini, Hitler, Goebbels, Ribbentrop, Chamberlain, Laval et tant d’autres personnages rencontrés au cours de ses missions diplomatiques.
Du Palais de Venise au Lac de Garde – Mémoires d’un ambassadeur fasciste, Filippo Anfuso, éditions Perrin, 448 pages, 23 euros
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M.Celtillos,
Fallait bien qu’une telle chose arrive et le plus tôt sera le mieux. Les principes de ce synode dont se plaignent les conservateurs (?)sont tirés tout droit de Vatican II. Pourtant les plaignants ne semblent pas s’en apercevoir puisqu’aucun d’eux ne met en cause ce concile
qui a jeté l’Église dans le fossé. Mais…il n’est jamais trop tard pour s’ouvrir les yeux.
Viens Seigneur guérir notre grande cécité. Amen.Cécilien