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Les sanctions, c’est bon pour les autres.

Depuis que Donald a donné quelques coups de bec sur les bouteilles de champagne, tout ce que le monde compte d’hystériques gauchistes est en émoi. Pourtant, Donald ne fait que ce qu’il a promis pendant sa campagne, montrant ainsi que son ramage se rapporte à son plumage. On comprend que nos politiciens européens n’ont pas l’habitude des promesses tenues. Il va pourtant falloir s’y faire.

Donald a peu de temps et pas le droit de décevoir.

Sa marge de manœuvre est étroite et il le sait.

Dans le fond, est-ce si grave pour que se justifient une telle levée de boucliers et de tels cris d’orfraie aussi stridents qu’hypocrites ?

En réalité, comme toute mesure économique musclée, la récente action de Donald Trump est douloureuse. Mais comme dans toutes les thérapies, une fois la phase aiguë passée, les choses devraient se rétablir. Je dis « devraient » car les choses ne devraient pas se rétablir pour tout le monde, en tous cas certainement pas de la même manière et au même rythme. Mais de cela Donald n’en a cure. Car nous avons tendance à l’oublier, mais Donald a été élu président des États-Unis et à ce titre ne doit des comptes qu’aux citoyens des États-Unis qui paient son salaire. Les autres n’ont qu’à se débrouiller.

Quand je dis « se débrouiller » cela veut dire qu’ils n’ont qu’à entrer en négociation avec les États-Unis. Trump ne demande que cela. Sauf que dans les milieux progressistes on n’aime pas. Il n’est de bon bec que le multilatéralisme. Or si le multilatéralisme en politique est, sinon une bonne chose, ou à tout le moins un mal nécessaire, en économie il a toujours été vecteur de grande misère. Il a appauvri les Américains, il a fait de l’Europe une vaste friche industrielle, et il a jeté les Africains, une grande partie des Asiatiques et des Latino-américains sur les routes et sur les mers dans une ruée à l’assaut des dernières gouttes de sang d’un système social à l’agonie.

Ce qui est en réalité reproché à Trump, c’est non seulement de reprendre en main sa souveraineté, mais par voie de conséquence, d’obliger les autres pays à faire de même.

J’entendais mercredi sur RTL un journaliste ridicule (pléonasme) répondant au nom suspect de Langlet nous expliquer que les États-Unis sont devenus un État voyou. Tant d’arrogance laisse pantois. Vous savez, ce François Langlet, c’est celui qui venait sur toutes les chaînes de télévision pour nous expliquer que si nous ne votions pas Macron nous courrions à la catastrophe. Or force est de constater le résultat de huit ans de macronisme. Dette abyssale, chômage endémique, déserts médicaux, hôpitaux en ruine, explosion de l’insécurité… Je continue ? Quand on a fait de manière aussi malhonnête la retape pour de tels dirigeants, on devrait au moins avoir la décence de se taire. Pour des gens comme François Langlet, se préoccuper de ses citoyens, redonner à ceux qui l’ont élu démocratiquement un peu de prospérité c’est être voyous.

Et puis on ne les a pas beaucoup entendu brailler, tous ses journalistes, lorsqu’on a découvert que les États-Unis d’Obama écoutaient leurs meilleurs alliés via la NSA. On ne les a pas beaucoup entendu s’indigner lorsque des lanceurs d’alerte comme Assange étaient en prison. Parce que là, pour le coup, ce sont des méthodes de voyous.

Une dernière chose m’étonne – enfin, façon de parler – c’est que tous ces gauchistes qui nous avaient expliqué que, à l’instar de François Hollande en 2012, l’ennemi sournois c’était la finance, viennent aujourd’hui chialer sur tous les plateaux parce que les bourses plongent.

Et puis dites donc les progressistes, vous n’étiez pas si regardants à l’époque d’imposer des sanctions à la Russie, histoire que la populace bouffe des cailloux pour lui apprendre à avoir Poutine pour Président.

Ceci soit dit en passant, l’échec retentissant des sanctions contre la Russie démontre l’échec général et définitif de la mondialisation. Qu’importe ! Pour te faire plaisir, belle lectrice, et parce que je sais que tu aimes les exercices de style, puisque j’ai commencé ce propos avec Maître Jean, je finirai avec lui. On se souvient combien vous rigoliez en mettant l’économie russe à genoux. On se souvient de Valérie Nataf qui disait sur LCI : « Les sanctions commencent à meurtrir la chair russe ».

Aujourd’hui vous faites moins les malins. Vous chantiez, j’en suis fort aise ! Eh bien dansez maintenant !

Jacques Frantz

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