Jeudi 29 octobre le quotidien Ouest-France annonce que 17 jeunes femmes, qui avaient confié leurs ovules au CHU d’Angers – le plus souvent en vue de fécondation éventuelle ultérieure en raison de traitements chimiothérapiques – ont appris avec désespoir que ceux-ci avaient été détruits en raison d’un dysfonctionnement de la bonbonne où ils étaient conservés, qui s’est réchauffé brutalement de -170° à +20°.
Faire confiance aux banques est toujours dangereux, même quand la loi l’autorise.
L’Agence de bio-médecine va nommer un « expert » ! La belle affaire… et probablement après une « commission ». Reste que la vingtaine de jeunes femmes qui seront probablement stériles après la chimiothérapie, n’ont plus que leurs beaux yeux pour pleurer…
Rappelons que la procréation artificielle (PMA), autorisée par les lois bioéthiques depuis plus de 20 ans est moralement illicite par non respect du mariage, et non respect de la vie. Elle n’est jamais sans risques, aussi bien pour les gamètes, les embryons ainsi conçus, que leurs parents. En l’occurrence à Angers, il ne s’agit pas d’embryons congelés, mais d’ovules non encore fécondés. Mais les risques sont identiques. Depuis 50 ans on sait congeler les spermatozoïdes, depuis 3 ans les ovules, mais le public reste réticent. D’où les campagnes de propagande, dans le métro, dans les journaux en direction des jeunes femmes : « donnez vos ovules » !
Mais là comme ailleurs les frigos peuvent tomber en panne …
Docteur Luc Perrel
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