Dans Présent du 31/3/2020, une infirmière témoigne sur le fait qu’au service des urgences d’un grand hôpital parisien, des patients ayant des difficultés à respirer, en général sans antécédents médicaux et qui auraient dû être mis en réanimation sous respirateur artificiel ne l’ont pas été faute de place (par la faute de tous les gouvernement qui depuis des années, ont réduit le nombre de places en réanimation et qui devront en rendre des comptes).
C’était déjà grave mais il y a pire. Au lieu de recevoir des médicaments visant à diminuer leur douleur dans l’attente de trouver une place, des infirmières ont reçu un protocole de sédation systématique prévoyant des doses mortelles pour ce type de patients qui pouvaient encore largement être sauvés. Les doses en question étaient notamment de 1 mg de morphine par heure soit 24 mg par jour, ce qui est suffisant pour tuer très rapidement une personne âgée. On y ajouté de plus 24 mg par jour d’hypnovel (mortel à partir de 30 mg par jour).
On comprend pourquoi il y a déjà 2 000 morts du covid 19 rien que dans les EHPAD alors qu’en Russie, tout âge confondu, pour un pays de 146,8 millions d’habitants (contre 67,7 millions d’habitants en France avec les régions et collectivités d’outre-mer), on comptait, au 4/4/2020, 43 morts. En Hongrie, on compte 34 pour 9,8 millions d’habitants. En Pologne, il y 79 morts pour 38,4 millions. La Slovaquie est un pays très sûr car il n’y a pour l’instant aucun mort pour 5,5 millions d’habitants. Toutes ces données ont été publiées par l’OMS (rapport n. 76 du 5/4/2020).
Les chiffres en eux-mêmes montrent un taux de mortalité très anormalement élevé en France qui laissaient supposer un manque gravissime de moyens et de possibles euthanasies très nombreuses. Le témoignage de cette infirmière ainsi que le décret du 28 mars qui permet aux généralistes de prescrire du rivotril réservé normalement aux hôpitaux (c’est un sédatif puissant) confirment qu’il y a des euthanasies très nombreuses sur des malades âgés en France. Des centaines? Des milliers? Une enquête doit être menée au plus vite pour le savoir et pour condamner celui (ceux) qui ont osé mettre un place ce protocole criminel.
Et le gouvernement ose se vanter qu’il commence à y avoir moins de personnes en réanimation. Mais on préférerait qu’il y en ait plus et qu’elles soient encore en vie!
On note des taux de mortalité atrocement élevés en Italie (12,3% des malades), en France (11,0%) en Espagne (9,3%), en Iran (6,2%), au Royaume-Uni (9,4%), aux Pays-Bas (9,5%) et en Belgique (6,8%), ce qui laisse aussi supposer un très important manque de moyens ou/et un très grand nombre d’euthanasies.
Les scientifiques (les vrais, ceux qui sont sur le terrain) pensent que le covid 19, traité normalement, entraîne des taux de mortalité de 0 à 2%, pas plus.
Le covid 19 peut donc être mortel. Mais le plus grand fléau, ce sont nos gouvernements euthanasiques qui prétendent que le covid 19 est plus mortel qu’il ne l’est pour cacher leurs mauvaises pratiques (places en réanimation très insuffisantes ou/et nombreuses euthanasies).
La protestation populaire contre ces scandales doit donc s’accentuer.
G. Paume
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