Le Dr Li-Meng Yan, virologue chinoise de haut niveau, a affirmé sur la Fox News détenir la preuve que le virus responsable du Covid-19 avait été fabriqué dans un laboratoire gouvernemental de Wuhan, puis intentionnellement relâché “dans le but de nuire”. La Chine avait bénéficié d’un silence complice dans la communauté scientifique internationale, dont certains membres “travaillent avec le parti communiste chinois”, avait ajouté le Dr. Yan, qui était la semaine dernière invitée au programme de Tucker Carlson. Une version sous-titrée en français de la vidéo de la Fox News peut être visionnée ici .
 
A un présentateur médusé, la virologue a expliqué que les caractéristiques inhabituelles du génome du SRAS-CoV-2, le virus responsable de la maladie du Covid-19, indiquaient qu’il avait subi une modification sophistiquée faite en laboratoire. Il ne pouvait s’agir d’une évolution naturelle.
Ce “gain de fonction” avait produit un virus “Frankenstein”, monstrueux parce qu’hybride, semblable à “une vache avec une tête de cerf,  des oreilles de lapin et des mains de singe”.
Le coronavirus d’origine provenant d’une chauve-souris était la propriété de l’armée chinoise. [Le sous-titrage français dit “mauvais” coronavirus alors qu’il s’agit de coronavirus de “chauve-souris”. Non pas “bad” mais “bat” coronavirus en anglais] 
Inoffensif pour les humains, ce coronavirus était devenu éminemment transmissible à l’homme après avoir été génétiquement manipulé. Dr. Yan a affirmé être parvenue à ses conclusions au terme d’une enquête secrète qu’elle avait menée dès l’éruption de l’épidémie à Wuhan. Celle-ci avait été facilitée par son travail au sein du laboratoire de référence de l’OMS, le plus grand laboratoire au monde en matière de coronavirus, et par sa collaboration avec le spécialiste mondial numéro un. [De “coronavirus” et pas:  “de virus criminels” comme écrit dans la traduction française]. Elle s’était également appuyée sur son réseau de renseignement personnel formé de ses contacts en milieu hospitalier et au sein du  gouvernement chinois. 
 
Comme expliqué dans le rapport de 26 pages du Dr. Yan, le virus du SARS-Cov-2 diffère de manière significative des autres virus respiratoires ou zoonotiques, en ce qu’il attaque simultanément de multiples organes et est susceptible de causer une infection asymptomatique pendant longtemps. Sa létalité est significative dans les populations à risque.
Un second rapport contenant de plus amples preuves de l’opération par laquelle le virus a été produit est en cours de préparation et paraîtra sous peu.
 
Depuis que Dr. Yan a fait ses révélations, elle a été renvoyée de l’Université de Hong Kong abritant le laboratoire de l’OMS où elle travaillait, et a été désavouée par son employeur. Son mari a pris ses distances avec elle et ses parents l’ont publiquement traitée de “traîtresse”. Elle a tenu bon, dit-elle, au nom de la vérité scientifique et pour mettre le monde en garde. “Mais s’ils m’attrapent, ils me tueront”, a-t-elle averti dans une interview précédente.
Son compte Twitter a été suspendu le 15 septembre pour “violation du règlement”, après une activité de seulement 2 jours et 3 tweets. Quant à la page Facebook du programme de la Fox  “Tucker Carlson Tonight”, elle a été recouverte d’un placard avec la mention “Fausse information”. S’il subsistait des doutes sur le fait que les géants du numérique travaillent main dans la main avec le PC chinois, voilà qui devrait les balayer.
La chaine CNN, depuis longtemps le porte-parole officieux de la gauche américaine mondialo-marxiste, était en grand émoi hier autour de cette affaire et très affairée à discréditer le journaliste de la Fox News qui avait recueilli les révélations du Dr. Yan. Pourtant, comme  Tucker Carlson l’avait dit lui-même, il était difficile d’accuser une scientifique chinoise de racisme anti-chinois primaire.
 
Ce n’était même pas la première fois que la thèse d’un virus créé en laboratoire était évoquée, depuis le début de la pandémie. Des voix de scientifiques, et non des moindres, s’étaient élevées assez rapidement pour parler d’un “gain de fonction” qu’on aurait fait subir au coronavirus en lui ajoutant des protéines du virus du Sida ou de la malaria.  Un scientifique d’Oxford s’était exprimé dans ce sens dans la presse anglo-saxonne dès le mois de février ou mars. Puis, le 17 avril, le Professeur Luc Montagnier (Prix Nobel) avait lâché une bombe sur C News, au grand dam des personnalités invitées sur le plateau de “L’heure des pros” : le  Covid19 résultait d’une manipulation génétique  faite par des biologistes moléculaires, qui avaient inséré dans le coronavirus une séquence du génome du VIH.
Le Pr. Montagnier, assailli par les invités sur le plateau, que l’incrédulité feinte ou réelle rendait presque hostiles à son égard, ne s’était pas hasardé à conclure à la malveillance dans la fabrication ou la fuite de ce virus. Terrain d’autant plus scabreux que le laboratoire P4 de Wuhan, inauguré par Lévy (époux de Buzyn), Cazeneuve et Touraine en 2017, était un projet franco-chinois. 
La manipulation du virus, avait concédé le Prix Nobel, s’était peut-être produite aux fins de recherches sur un vaccin. On sait en effet que certains laboratoires de haute sécurité s’occupent parfois à des jeux dangereux, comme d’augmenter la virulence de virus naturels ou de les faire muter en mode accéléré pour trouver un vaccin au virus artificiellement modifié, pour le cas hypothétique où il viendrait à muter naturellement dans la même direction… Pressé par l’animateur de C News d’expliquer pourquoi personne n’avait rien su, le célèbre virologue avait évoqué la censure exercée par la Chine contre toute information contrevenant à sa version des faits survenus à Wuhan. Malgré tout, Macron semblait être au courant de quelque chose et surtout Trump, qui ne se privait pas de faire référence au “virus chinois”. Mais les Etats-Unis faisaient plus que “savoir”, avait dit Montagnier: ils avaient aussi activement financé  les recherches du laboratoire de Wuhan.
 
Affirmation parfaitement convergente avec les révélations du Dr Yan. Et qui validait également d’autres informations au sujet des manipulations génétiques sur les virus, auxquelles s’était livré le Dr Anthony Fauci, chef de l’équipe de la Maison Blanche pour la lutte contre le Covid.  D’abord dans un laboratoire américain puis, quand Obama le lui avait interdit en 2014, en Chine où il avait financé les recherches d’un des deux laboratoires de Wuhan à hauteur de 85 millions de dollars. Trump s’en était rendu compte en 2019 et le lui aurait interdit.  
Toutefois, la connivence entre les deux pays et, en tout cas, entre la faction mondialiste pro-chinoise et certains membres de la classe politique américaine, n’avait pas cessé pour autant.
Bill Gates avait, par exemple, négocié avec un membre démocrate du Congrès américain un contrat de 100 millions de dollars pour le traçage des contacts, six mois avant le début de la pandémie. 
Mais au coeur-même de l’administration Trump et de la majorité républicaine, il y avait des indices troublants : comme le dérapage survenu le 20 mars dernier, durant le point de presse de l’équipe anti-Covid. Le secrétaire d’état Mike Pompeo avait laissé échapper ces mots étranges : “We’re in a live exercise” [“Nous sommes en plein exercice réel”, voir la minute 1:08 de la vidéo]. Le président Trump, qui se tenait derriere lui presque comme un figurant, avait eu ce murmure gêné et à peine audible : “Tu aurais dû nous prévenir”. Cette scène bizarre, qui n’avait duré que quelques secondes, accréditait l’idée que les présidents de nos jours ne sont plus maîtres à bord et que leur marge de manoeuvre est extrêmement limitée s’ils veulent rester en poste…ou en vie. 
Le grand manitou qui semblait tenir le président en laisse était, en l’occurrence, un simple ministre. Ce Mike Pompeo, anciennement chef de la CIA, qui avait avoué avec de grands éclats de rire en référence à sa formation dans le corps des cadets : “We lied, we cheated, we stole”” [Nous avons menti, triché, volé].
Pourquoi diable Trump, qui se défie tant de la CIA, a-t-il pêché son secrétaire d’état dans ce vivier, lui qui avait promis d’“assécher le marécage”? C’est la question brûlante que le cadre de cet article ne permet pas d’élucider, si ce n’est pour rappeler que la politique est souvent l’art du possible. A six semaines des élections présidentielles du 3 novembre, il est difficile de prédire avec certitude ce que cette ambiguïté laisse augurer pour l’avenir de la politique sanitaire en Amérique et dans le reste du monde.

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