“Twitter files” : Elon Musk révèle les dessous
de la censure du scandale Hunter Biden.
Le patron de Twitter, Elon Musk, avait promis de dévoiler des dossiers internes attestant de la suppression par le réseau social de publications sur le scandale lié à l’affaire des e-mails secrets d’Hunter Biden, le fils du président américain.
En octobre 2020, à l’approche de l’élection présidentielle américaine, le partage en ligne d’un article du New York Post avait été limité par Twitter. Après avoir mis la main sur l’ordinateur portable abandonné d’Hunter Biden, le journal américain dévoilait l’affaire des e-mails secrets du fils du président américain Joe Biden. Si la droite républicaine, et notamment l’ex-chef de l’État Donald Trump, avait vivement dénoncé cette censure, l’affaire avait fini par se tasser. Mais vendredi 2 décembre 2022, le nouveau patron de Twitter, Elon Musk, a dévoilé ce qu’il appelle les « Twitter Files », que l’on peut traduire par « dossiers Twitter ». Il a d’abord promis sur son compte : « Ce qui s’est réellement passé avec la suppression de l’histoire de Hunter Biden par Twitter sera publié sur Twitter à 17h ».
Peu après 18 heures, M. Musk a tweeté un lien vers le compte du journaliste indépendant Matt Taibbi, qui a mis en lumière la décision de censure louche de Twitter en publiant ce qui semblait être des courriels expurgés entre des employés de Twitter.
Avant son rachat pour 44 milliards de dollars, Musk avait déjà exprimé clairement sa position sur la débâcle du Post contre Twitter, en déclarant en avril que la décision de la plateforme était “évidemment incroyablement inappropriée”.
Twitter, ainsi que Facebook, ont pris des mesures de censure extraordinaires à l’encontre du Post lorsqu’il a publié pour la première fois son exposé sur le florilège d’e-mails découvert sur l’ordinateur portable de M. Hunter en octobre 2020.
La plateforme a interdit aux utilisateurs de partager l’article – et a également bloqué le New York Post de son compte Twitter pendant plus de deux semaines en raison d’allégations sans fondement selon lesquelles l’article utilisait des informations piratées.
Jack Dorsey, le PDG de Twitter à l’époque, a admis plus tard, lors d’une audience du Congrès sur la désinformation et les réseaux sociaux en mars de l’année dernière, que le blocage de l’article du Post était une “erreur totale”.
Il n’a pas voulu révéler qui était responsable de cette erreur.
Affaire à suivre…
Sources : valeursactuelles.com / Français de souche / The New York Post
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