Coup de poing à l’immigration clandestine mais aussi à l’avortement ! Trump promet : « Je suis en faveur de la vie. Les juges seront pro-vie. »
Il l’avait promis pendant sa campagne et il tient, pour l’instant, parole. Dans l’émission 60 minutes de la CBS, il confirme qu’il nommera des juges pro-vie et anti-avortement à la Cour Suprême ainsi que d’autres magistrats qui défendent le droit de posséder des armes, prévu par le second amendement de la Constitution.
« Ceux que je choisirai, assure-t-il, seront pro-vie et en faveur du second amendement. » « Concernant l’avortement, précise-t-il, si elle (la sentence de la Cour Suprême Roe v. Wade en faveur de l’avortement, ndlr) venait à être renversée, la question serait de nouveau de la compétence des États. »
Pour information, la notice Wikipédia sur la sentence Roe v. Wade, 410 U.S. 113 explique que
« c’est un arrêt rendu par la Cour suprême des États-Unis en 1973 qui a reconnu l’avortement comme un droit constitutionnel, invalidant les lois le prohibant ou le restreignant. C’est l’un des arrêts les plus importants et controversés de la Cour suprême américaine. En effet, d’après cet arrêt, les lois contre l’avortement sont en violation du droit au respect de la vie privée de chaque citoyenne américaine, garanti par la clause de sécurité juridique (Due Process Clause) du XIVe amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique, violation qui provoqua l’abrogation des lois interdisant ou restreignant l’avortement.(…)
Roe v. Wade est devenu l’un des arrêts de la Cour suprême les plus importants politiquement, divisant les États-Unis entre pro-choice (« pro-choix », pour le droit à l’avortement) et pro-life (« pro-vie », anti-avortement). (…)
Les deux principaux partis politiques américains ont des vues très différentes sur la question, puisque la majorité du Parti républicain souhaite renverser ou limiter la portée de cet arrêt, tandis que la majorité du Parti démocrate, sans être totalement hostile à en limiter la portée, est déterminée en tous les cas à en protéger le principe de base. »
Donald Trump entend donc bien renverser cet arrêt et favoriser une politique pro-vie.
Dans la même interview il promet de se battre contre l’immigration et particulièrement les clandestins :
« Ce que nous ferons c’est de jeter en-dehors du pays ou incarcérer les personnes qui sont des criminelles ou ont des précédents criminels, membres de gang, trafiquants de drogue. »
Cette action politique frappera « deux ou trois millions » d’immigrés qui résident clandestinement aux États-Unis.
Le nouveau président des États-Unis garde son optimisme et son langage politiquement incorrect. Sa ligne de conduite pour sa future présidence est entrain de se préciser : elle tend à réaliser les promesses faites pendant la campagne électorale.
Francesca de Villasmundo
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