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Donald Trump, artisan de paix ?

Pour son premier déplacement international, Donald Trump s’est rendu en tout premier en Arabie Saoudite pour ensuite poser son pied en Israël.

Samedi dernier 20 mai, le nouveau président des États-Unis signait avec l’Arabie Saoudite, un allié traditionnel des Américains, des contrats de ventes d’armements d’une valeur de 110 milliards de dollars. Dimanche, il a prononcé un discours sur l’islam avec le souhait de relancer le dialogue entre musulmans, juifs et chrétiens dans ce Moyen-Orient mis à feu et à sang. Il a plaidé pour le dialogue inter-religieux et à s’unir «autour de l’idée de battre “terroristes et extrémistes”, peu importe la religion». Un discours qui devrait faire remonter sa cote auprès du pape François !

Les sunnites représentants 80 % du monde musulman, le Royaume des Al Saoud ayant une influence considérable sur les fidèles de cette branche de l’islam, explique certainement la décision de la diplomatie américaine de commencer par ce pays arabe, qui plus est grand partenaire commercial bien sûr. Les Saoudiens pourrait donc jouer un rôle dans la résolution de l’interminable conflit israélo-palestinien estime l’archevêque Pizzaballa, administrateur apostolique du patriarche latin de Jérusalem qui commente le voyage de Trump auprès de Vatican Insider.

Après la virée dans les sables d’Arabie, le président des États-Unis a atterri, le lundi suivant, à Jérusalem pour une visite sous très haute surveillance où il a notamment plaidé pour une reprise du processus de paix : « Nous avons devant nous une rare opportunité d’apporter la sécurité, la stabilité et la paix dans cette région ». Il a également réaffirmé, face au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu les « liens indestructibles » entre son pays et l’État d’Israël.

L’Iran chiite a été, en revanche, la cible privilégiée de l’animosité de Trump qui a déclaré devant le président israélien Rivlin : « Les États-Unis et Israël peuvent affirmer d’une même voix que l’Iran ne doit jamais posséder une arme nucléaire, jamais, et qu’il doit cesser le financement, l’entraînement et l’équipement meurtrier de terroristes et de milices, et qu’il doit cesser immédiatement ». Un coup de brosse à reliure envers Israël ennemi séculaire du pays des Persans, et l’Arabie Saoudite sunnite, hostile à la secte chiite.

Pourtant les terroristes d’aujourd’hui, dont les attentats ensanglantent les terres moyenne-orientale et occidentale, sont sunnites…

Demain matin, Donald Trump rencontrera le pape François au Vatican. Les dernières déclarations de Trump durant ce déplacement international et ses revirements récents permettront certainement d’abattre le « mur » idéologique dressé entre les deux hommes !

Qui sait ? Il se pourrait bien que dans un futur proche le locataire des Palais apostoliques trouve en Donald un allié prisé pour bâtir une paix mondiale humanitariste et inter-religieuse à la façon bergoglienne !

Francesca de Villasmundo

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