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Dominique Strauss-Kahn est-il devenu un adversaire du mondialisme ?

dsk-MPILa question semble saugrenue. Pourtant Dominique Strauss-Kahn s’apprête à publier un livre intitulé « La mondialisation, c’est la guerre ». Dans les coulisses de l’éditeur, il se dit que DSK voudrait apparaître comme un pourfendeur d’une société mondialisée devenue inhumaine.

Mais l’ex-patron du FMI est-il crédible dans ce rôle ? Ce n’est pas l’annonce de sa nouvelle présidence du conseil d’administration de « Leyne, Strauss-Kahn and Partners, Compagnie financière », représentée notamment en Suisse, au Luxembourg, à Monaco et en Israël, qui va faire croire à la sincérité de DSK dans sa critique de la mondialisation. Mais on chuchote que cela doit contribuer à préparer son retour en politique française, en lui taillant un costume « social » !

En attendant, Strauss-Kahn, outre sa nouvelle fonction financière, propose à un tarif peu social ses conférences, analyses et recommandations à quelques puissants éparpillés sur la planète. Le voilà conseiller du gouvernement serbe et membre depuis juillet du conseil de surveillance de deux institutions financières russes, à savoir le Fonds russe des investissements directs (RDIF) et la Banque russe de développement des régions (BRDR), contrôlée par la compagnie pétrolière Rosneft. Mais il est également sollicité en Chine, en Afrique et en Amérique latine. Ses discours sont facturés entre 75.000 et 150.000 euros par la société de conseil Parnasse qu’il a créé en septembre 2012. Les spécialistes estiment que DSK gagnerait entre 3 et 4 millions d’euros par an. De quoi s’afficher tout sourire dans les galas au bras de sa nouvelle compagne Myriam L’Aouffir, manager en communication on line de France Télévisions.

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