A le lire on croirait avoir sous les yeux un document sorti d’une officine mondialiste, occulte ou onusienne, enfin c’est la même chose, ou pondu par une quelconque ONG écolo-catastrophiste luttant conjointement pour le droit des femmes et contre le nouveau crime à la mode, le féminicide ; il pourrait tout aussi bien émaner d’un soviet post-colonial latino-amérindien reconverti dans la dictature verte, mitré et crossé en sus…
Dialogue, inculturation aux contours païens et panthéistes, liturgie amazonienne, multiplication des « ministères aux hommes et aux femmes de manière équitable », avec des prêtres mariés et ayant famille pour plaire aux mondains, ligne « rose » avec les « diaconesses » pour plaire aux femmes, et pour quoi ? Pour sauver la Maison commune et défendre les droits de l’Homme, pour lutter contre les « modèles coloniaux qui ont causé des dommages dans le passé » (et oui ces prélats ont encore des lubies marxistes post-soixantuitardes !), pour réduire « les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz liés au changement climatique », etc. etc. etc.
Cerise sur ce gâteau écolo-compatible et marxisant sans saveur catholique ni gène traditionnelle, cette Église verte millénariste et messianiste, dont Greta Thumberg (plus que les indigènes sortis de leurs réserves pour l’occasion avant de les y remettre avec en prime comme cadeau empoisonnés les réseaux sociaux) est le gourou mystico-dingo, devient le gendarme vert de la planète : elle travaille, rapporte News Va « à une définition du « péché écologique » comme « une action ou une omission contre Dieu, contre le prochain, la communauté, l’environnement », les générations futures et la vertu de la justice » et « afin de réparer la dette écologique que les pays ont envers l’Amazonie, [le document] suggère de créer un fonds mondial pour les communautés amazoniennes, afin de les protéger du désir prédateur des entreprises nationales et multinationales. »
A lire ce document qui procède d’un imbroglio d’idéologies contemporaines diverses et variées, on est percuté par ce babélisme bien de Notre Temps post-concile et apostat, théologiquement révolutionnaire, définitivement en rupture d’avec la sainte et saine Tradition catholique. Et on est frappé par le silence assourdissant concernant le salut éternel des âmes, pourtant la grande mission, la seule mission en définitive, qui englobe toutes les autres missions de miséricordes spirituelle et corporelle, de l’Église catholique.
Francesca de Villasmundo
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