Ce mercredi matin, à l’issue du Conseil des ministres, Olivier Véran a annoncé à la presse la dissolution de Civitas « pour l’ensemble de son œuvre », expression surprenante. Le ministre de l’Intérieur a préféré utiliser une fois de plus Twitter/X pour communiquer et partager quatre pages de l’acte de dissolution qui énumèrent des reproches insensés. Le porte-parole du gouvernement a ainsi prétendu que cette décision faisait suite aux « appels à entrer en guerre contre la république ».
Que le gouvernement désapprouve les positionnements de Civitas, c’est bien son droit et c’est logique tant les antinomies sont flagrantes. Mais tenter de faire passer Civitas pour un mouvement violent relève du montage grossier. Au cours de nombreuses interviews sur le sujet, le politologue Jean-Yves Camus, peu suspect de sympathie à l’égard de Civitas, a toujours convenu que Civitas n’était pas un mouvement violent.
Rappelons en outre que Civitas est un parti politique et que dissoudre un parti politique équivaut à mettre fin au principe démocratique auquel se réfère pourtant la république française qui est tenue par des conventions européennes sur le sujet. Si le gouvernement peut dissoudre le parti Civitas, pourquoi s’arrêterait-il en si bon chemin vers le parti unique ?
Sur les réseaux sociaux, Alain Escada a fait savoir que des recours seront très prochainement déposés.
Chers amis,
La dissolution de Civitas France, parti politique catholique, vient d’être annoncée par Olivier Véran, porte-parole du gouvernement français. Les recours seront bien entendu rapidement déposés.
Le combat continue !
Haut les cœurs.In Christo Rege
Alain Escada
Président de Civitas International
Alain Escada a déclaré à plusieurs reprises que ce sera l’occasion de vérifier si le Conseil d’Etat fait du droit ou de la politique.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !