« A-t-il des raisons d’exister s’il ne peut pas y avoir de témoignages d’amitié, ce qui est le cas, puisque les relations diplomatiques n’existent pas ? »
C’est en ces termes que le député socialiste Gérard Bapt, dans la tourmente à la suite de sa visite à Damas, a confirmé son soutien à la demande de suspension du groupe d’amitié évoquée lundi par Jean-Christophe Cambadélis.
Président du groupe d’amitié parlementaire France-Syrie, Gérard Bapt, a été contraint de s’expliquer ce mardi devant le premier secrétaire du Parti socialiste, avant d’être convoqué ultérieurement devant la Haute autorité du Parti Socialiste qui devra décider d’une sanction qui peut aller du blâme à l’exclusion.
«Avec Bruno Le Roux et Claude Bartolone, on a pensé que dans une situation de ce type-là, il était licite, il était logique de suspendre l’activité d’un tel groupe qui reprendrait dès que la solution de normalisation politique sera retrouvée», a encore déclaré Gérard Bapt qui capitule en rase campagne aux exigences de la pensée unique.
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