Le discours du 7 octobre dernier d’Emmanuel Macron en la cathédrale de Paris recèle une symbolique plus maçonnique que catholique. Éléments de décryptage.
Le 7 décembre, Emmanuel Macron aura donc péroré dans la cathédrale Notre-Dame, devant un parterre d’hommes d’État, lors de la réouverture au public de l’édifice gothique après l’incendie dévastateur de 2019. Un discours, qui sous des dehors assez conservateurs, cache une symbolique bien plus maçonnique que catholique ou même laïque. Une symbolique franc-maçonne que l’on retrouve dans les vêtements liturgiques.
De quoi Marcon est-il le symbole ? D’une ambiance alchimiste
Nous devons ce décryptage circonstancié à nos confrères du média Tocsin et à leur chroniqueur, l’avocat Alexandre Cuignache. « De quoi Marcon est-il le symbole ? » s’interroge Alexandre Cuignache qui se penche, en tout premier, sur l’allocution de réception des chefs d’État en Notre Dame par le Président de la République : Macron les reçoit avec l’expression « en vos grades et qualités » comme on dit non en France mais en loge maçonnique.
La suite du discours dévoile cette symbolique maçonnique : lorsqu’il évoque une vingtaine de fois la « fraternité », mot qui ramène à la fraternité maçonnique : « fraternité inédite de toutes les religions », « fraternité des compagnons et apprentis », « fraternité universelle ».
D’autres expressions vont en ce sens : « vous avez transformé le charbon en art » dit-il à Mgr Ulrich, ce qui rapporte à une symbolique alchimiste qui renvoie à la transformation par le feu, à la sublimation de la matière ; même ambiance alchimiste quand il évoque les pompiers « nous sommes maître du feu » et le « plomb » qui fond.
Les chasubles multicolores sur fond blanc : rien de catholique mais une symbolique maçonnique
Quant aux chasubles de Castelbajac, elles sont le reflet, selon Alexandre Cuignache, d’une liturgie, certes, mais pas d’une liturgie catholique. Et sa démonstration, fondée sur les règles liturgiques de l’Église catholique totalement effacées de cette cérémonie, est plus que convaincante : les couleurs multicolores sur fond blanc des chasubles, mélange inconnu de l’Eglise catholique, sont l’expression du « prisme », de la diffraction de la lumière, c’est-à-dire du passage du blanc au multiple et à la division. Or, explique maître Cuignache, dans la symbolique maçonnique, c’est du sacrifice de l’unité originelle qu’on arrive à la manifestation de l’être, il faut d’abord diviser pour unir, le fameux ordo ab chao qui porte au nouvel ordre…
Toute cette mise en lumière de cette symbolique maçonnique par Emmanuel Macron, agent des loges, et de la « bête de l’événement qui arrive » selon ses propres dires, a eu lieu note Cuignache dans « un lieu hautement symbolique, chargé comme toutes les cathédrales de symboles, lors d’une fête symbolique, dans une liturgie elle-même symbolique et ordonnée en quelque sorte par le Maitre des cérémonies, celui qui aime à se faire appeler le Maître des horloges, qui lui-même est un féru de symbolisme ».
« Il faut donc prendre très au sérieux cette question du symbolisme, souligne Alexandre Cuignache, car ces gens-là vivent de symboles qu’ils manipulent, qu’ils exposent de plus en plus » comme lors des cérémonies des JO de Paris.
Ces paroles de Macron, ces chasubles et autres, ont une portée plus insidieuse, un message à exposé, que la seule fantaisie de gouvernants, prélats, et artistes corrompus…
Une intervention passionnante à écouter !
Francesca de Villasmundo
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