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Dimanche de la Sexagésime

Dimanche de la Sexagésime –  » Voici ce que signifie la parabole : La semence, c’est la parole de Dieu. »

A Rome, la Station est dans la Basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs. C’est autour du tombeau du Docteur des nations, du propagateur de la divine semence, du père de tant de peuples par sa prédication, que l’Eglise Romaine réunit les fidèles en ce jour où elle veut leur rappeler que le Seigneur a épargné la terre, à la condition qu’elle se peuplera de vrais croyants et d’adorateurs de son Nom.

Dans les chants de la messe, mêmes accents de détresse mais aussi de confiance que dimanche dernier. L’Épître a été choisie à cause de la station à Saint-Paul-hors-les-murs ; c’est un des plus beaux morceaux de saint Paul : on y sent passer toute l’âme du grand apôtre. L’Évangile de la semence montre Dieu à l’œuvre dans le monde comme un semeur de bon grain, mais dit aussi les conditions nécessaires pour que ce bon grain porte en nous tout son fruit.

Dans le cours de la semaine qui commence aujourd’hui, la sainte Eglise présente à notre attention l’histoire de Noé et du déluge universel. Malgré la sévérité de ses avertissements, Dieu n’a pu obtenir la fidélité et la soumission de la race humaine. Il est contraint d’employer un châtiment terrible contre ce nouvel ennemi. Toutefois, il a trouvé un homme juste, et, dans sa personne, il fera encore alliance avec nous. Mais auparavant il veut faire sentir qu’il est le souverain Maître, et que tout aussitôt qu’il lui plaira, l’homme si fier d’un être emprunté s’abîmera sous les ruines de sa demeure terrestre. […] La catastrophe qui fondit alors sur l’espèce humaine fut encore le fruit du péché ; mais du moins un homme juste s’était rencontré, et le monde fut sauvé d’une ruine totale par lui et par sa famille. Après avoir daigné renouveler son alliance, Dieu permit que la terre se repeuplât, et que les trois enfants de Noé devinssent les pères des trois grandes races qui l’habitent. Tel est le mystère de l’Office durant cette semaine. Celui de la Messe, qui est figuré par le précédent, est plus important encore. Dans le sens moral, la terre n’est- elle pas submergée sous un déluge de vices et d’erreurs ? Il faut qu’elle se peuple d’hommes craignant Dieu, comme Noé. Cette génération nouvelle, c’est la Parole de Dieu, semence de vie, qui la suscite. C’est elle qui produit ces heureux enfants dont parle le Disciple bien-aimé, « qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu même. » Efforçons-nous d’entrer dans cette famille, et, si nous en sommes déjà membres, gardons chèrement notre bonheur. Il s’agit, dans ces jours, d’échapper aux flots du déluge, de chercher un abri dans l’arche du salut ; il s’agit de devenir cette bonne terre dans laquelle la semence fructifie au centuple. Songeons à fuir la colère à venir, pour ne pas périr avec les pécheurs, et montrons-nous avides de la Parole de Dieu qui éclaire et convertit les âmes.

Saint Pierre Damien, Évêque, Confesseur et Docteur de l'Église, vingt-trois février
Saint Pierre Damien, de l’Ordre des Camaldules, cardinal et évêque d’Ostie, confesseur et docteur de l’église.

Sanctoral

Saint Pierre Damien, Évêque, Confesseur et Docteur de l’Église

Pierre Damien naquit à Ravenne en 1007. Ses parents, très pauvres, étaient morts quand il était encore en bas âge. Pierre fut adopté par un de ses frères dont il eut à subir beaucoup de mauvais traitements.

Mais un autre de ses frères prit en charge le jeune délaissé qui fit de rapides progrès dans les études au point d’être capable, à vingt-cinq ans, d’enseigner à Parme, puis à Ravenne. A vingt-huit ans, Pierre entrait au monastère de Font-Avellane, en Ombrie, où il fut vite choisi comme prieur du monastère. Bientôt le Pape Etienne IX obligeait Pierre à accepter la charge de Cardinal- Évêque d’Ostie. Dans une époque troublée par les hérésies, l’esprit simoniaque et l’affaiblissement de la discipline religieuse.

Pierre lutta sans relâche par son action personnelle et ses interventions auprès des Papes successifs pour restaurer l’esprit religieux et réconcilier entre eux les différents partis. Il sut détourner l’empereur Henri IV d’Allemagne de son projet de divorce. Il mourut le 22 février 1072 à Faenza, terrassé par la fièvre.

Le Pape Léon XII lui a donné le titre de Docteur de l’Église en 1821.

Saint Polycarpe, Évêque et Martyr, vingt-trois février
A Smyrne, l’anniversaire de saint Polycarpe, disciple du bienheureux apôtre Jean.

Saint Polycarpe, Évêque et Martyr (70-167)

Saint Polycarpe fut un personnage d’une éminente sainteté et d’une très profonde doctrine. Il avait eu le bonheur de connaître plusieurs disciples du Sauveur, et de les entretenir familièrement, surtout l’Apôtre saint Jean, par l’autorité duquel il fut établi évêque de Smyrne. Homme de grande foi, Polycarpe avait horreur de tout ce qui attaquait la doctrine chrétienne. L’hérétique Marcion s’approcha un jour de lui audacieusement, au moment où Polycarpe détournait la tête pour éviter de le voir, et il lui dit: « Ne me connaissez-vous pas? — Si, répondit l’évêque, je vous connais pour le fils aîné de Satan. » Une telle âme était préparée au martyre.

Le récit de son sacrifice est une des plus belles pages de l’histoire aux premiers siècles. A l’entrée de ce saint vieillard dans l’amphithéâtre, tous les chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait: « Courage, Polycarpe, combats en homme de coeur! » Le proconsul lui demanda: « Es-tu Polycarpe? — Oui, je le suis. — Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le Christ, et tu seras libre. — Il y quatre-vingt-six ans que je Le sers et Il ne m’a fait que du bien; comment pourrais-je Le maudire? Il est mon Créateur, mon Roi et mon Sauveur. — Sais-tu que j’ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer? — Fais-les venir! — Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler. — Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s’éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout. » De toutes parts, dans l’amphithéâtre, la foule sanguinaire s’écrie: « Il est digne de mort. Polycarpe aux lions! »

Mais les combats des bêtes féroces étaient achevés; on arrêta qu’il serait brûlé vif. Comme les bourreaux se préparaient à l’attacher sur le bûcher, il leur dit: « C’est inutile, laissez-moi libre, le Ciel m’aidera. » Le Saint lève les yeux au Ciel et prie. Tout à coup la flamme l’environne et s’élève par-dessus sa tête, mais sans lui faire aucun mal, pendant qu’un parfum délicieux embaume les spectateurs. A cette vue, les bourreaux lui percent le coeur avec une épée. C’était le 25 avril 167.

Bienheureuse Isabelle de France, Vierge franciscaine, vingt-trois février
Elle fut béatifiée qu’en 1521, par le pape Léon X (bulle Piis omnium).

Bienheureuse Isabelle de France, Vierge franciscaine

Isabelle, fille de Louis VII et soeur de saint Louis, roi de France, naquit en 1225, peu de temps avant la mort de son père. De santé chétive, mais gracieuse et belle, elle se fit remarquer par sa piété, son soin des déshérités et son amour de l’oraison.

Elle refusa d’épouser Conrad, fils de Frédéric Il. Dès la mort de sa mère, elle se mit à vivre à l’écart du monde. À partir de 1260, Isabelle vint s’installer dans une petite maison, construite pour elle dans l’enclos du monastère de Longchamp qu’elle avait fondé, qui fut achevé en 1259 et qui accueillit les premières clarisses (de l’obédience de Saint-Damien), venues du monastère de Reims, le 23 juin 1260. En s’inspirant de la Règle écrite par Claire d’Assise, elle avait composé elle-même une règle, un peu moins sévère, qui fut approuvée par Alexandre IV (2 février 1259).

Saint Bonaventure, ministre général des Franciscains et d’autres frères l’avaient conseillée ; il prêcha plusieurs fois à Longchamp et rédigea un traité de vie spirituelle dédié à Isabelle : de Perfectione vitae ad sorores (La vie parfaite, pour les sœurs). Le monastère fut consacré à l’humilité de la Bienheureuse Vierge Marie. Sa santé trop déficiente ne lui permit pas d’être religieuse, mais elle vécut à côté du monastère et, à sa mort, le 23 février 1270, fut ensevelie dans l’église de l’abbaye. Elle fut béatifiée qu’en 1521, par le pape Léon X (bulle Piis omnium).

Martyrologe

Saint Pierre Damien, de l’Ordre des Camaldules, cardinal et évêque d’Ostie, confesseur et docteur de l’église. Il s’envola au ciel la veille de ce jour.

A Smyrne, l’anniversaire de saint Polycarpe, disciple du bienheureux apôtre Jean. Ordonné par celui-ci évêque de Smyrne, il devint le chef de toute l’Asie. Dans la suite, sous Marc Antonin et Lucius Aurèle Commode, pendant que dans l’amphithéâtre siégeait le proconsul et que tout le peuple vociférait contre lui, Polycarpe fut livré aux flammes; mais le feu ne lui ayant porté aucune atteinte, on le frappa du glaive et il reçut ainsi la couronne du martyre. Avec lui et dans la même ville de Smyrne, subirent aussi le martyre douze autres chrétiens venus de Philadelphie. La fête de saint Polycarpe se célèbre le 7 des calendes de février (26 janvier).

A Sirmium, le bienheureux Sirène, moine et martyr. Il fut arrêté par ordre de l’empereur Maximien et comme il se déclarait chrétien, on lui trancha la tête.

Au même endroit, l’anniversaire de soixante-douze saints martyrs, qui, après avoir achevé dans cette ville leur vaillant combat, entrèrent au royaume éternel.

Dans la cité d’Astorga, en Espagne, sainte Marthe vierge et martyre. Sous l’empereur Dèce et le proconsul Paterne, elle fut cruellement tourmentée pour la foi du Christ, et finalement tomba sous le glaive.

A Constantinople, saint Lazare moine. Occupé à peindre les saintes images, il fut pour ce motif et par ordre de l’empereur iconoclaste Théophile, tourmenté par de cruels supplices, et on lui brûla la main avec un fer brûlant; mais guéri par la puissance divine, il peignit de nouveau les saintes images qu’on avait grattées, et enfin il reposa en paix.

A Brescia, saint Félix évêque.

A Rome, saint Polycarpe prêtre. Avec le bienheureux Sébastien, il convertit beaucoup d’infidèles à la foi du Christ, et par ses exhortations les conduisit à la gloire du martyre.

A Séville, en Espagne, saint Florent confesseur.

A Todi, en Ombrie, sainte Romaine vierge. Baptisée par le pape saint Silvestre, elle mena une vie céleste dans les antres et les cavernes, et devint célèbre par ses miracles.

En Angleterre, sainte Milburge, vierge, fille du roi des Merciens.

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