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Dieudonné, Alain Soral et Laurent Louis interdits de meeting à Bruxelles ?

Bruxelles – Le 1er congrès de la « dissidence européenne » est prévu en région bruxelloise (le lieu est encore tenu secret) ce dimanche 4 mai. Parmi une longue liste d’intervenants quelques-uns sont bien connus : l’humoriste Dieudonné, Alain Soral, leader d’Egalité & Réconciliation, Pierre Hillard, expert en géopolitique, et Laurent Louis, député belge en pleine campagne électorale.

Mais, ce samedi matin, Joëlle Milquet, ministre de l’Intérieur, a convoqué d’urgence le gouverneur de Bruxelles, les 19 bourgmestres (l’équivalent des maires) des communes bruxelloises ainsi que des représentants de la police !

Qu’est-ce qui justifie cette angoisse soudaine ? La Ligue Belge contre l’Antisémitisme (LBCA), créée selon le modèle de la LICRA a d’emblée exigé d’interdire ce meeting, rejointe dans cette exigence par l’Union des étudiants juifs de Belgique (UEJB).

Il n’en fallait pas plus pour que Vincent De Wolf, bourgmestre d’Etterbeek, lui-aussi en campagne électorale (MR, libéral), s’empare du sujet et se fasse le porte-voix des associations communautaires juives pour réclamer à son tour l’interdiction de ce congrès.

Pour ne pas être en reste, Olivier Deleuze, bourgmestre de Watermael-Boitsfort et président du parti Ecolo, a annoncé qu’il ferait « tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher » ce meeting, ajoutant même : « J’appliquerai la doctrine Valls« . Vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur, la métaphore de la pastèque reste toujours valable pour illustrer la politique écologiste.

Une fois de plus, nous assistons à une dérive totalitaire qui consiste à vouloir interdire une réunion sous prétexte de présumer de ce qui y sera dit considérant que des paroles tomberaient sous le coup de la loi.

Par ailleurs, le système électoral n’est qu’une supercherie si certains partis politiques peuvent se présenter aux élections mais ne peuvent pas organiser de meeting. A Bruxelles toujours, le 1er mai, Nation (petit parti nationaliste belge) avait été interdit de rassemblement par le bourgmestre de Saint-Gilles. Pendant ce temps, l’extrême gauche néo-stalinienne pouvait parader sans difficulté dans de nombreuses villes belges…

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