Peu à peu, les divers pays de « l’occident » jadis chrétien avancent vers la société de la dictature numérique, en cherchant à la faire peser en priorité sur des catégories sociales moins protégées ou vouées aux gémonies. Ainsi, au Royaume-Uni, c’est d’abord sur les migrants condamnés que la surveillance permanente par la reconnaissance faciale sera testée – au prétexte évident de la lutte contre la criminalité et par populisme. Ainsi, 1984 et l’Angsoc (état socialiste totalitaire en Angleterre) semblent être de plus en plus une prédiction de l’avenir de l’Angleterre.
« Les migrants ayant été reconnus coupables d’une infraction pénale au Royaume-Uni pourraient se voir imposer d’ici quelques mois le port de montres connectées afin d’être surveillés en permanence par les services de police et de justice britanniques via la reconnaissance faciale« , révèle ainsi Breizh Info.
« Le gouvernement britannique pourrait bientôt commencer à utiliser des montres connectées à reconnaissance faciale pour surveiller les migrants qui ont été condamnés pour une infraction pénale. Ces étrangers devront scanner leur visage jusqu’à cinq fois par jour, selon une information révélée par The Guardian le 5 août dernier. Le dispositif, dont le coût initial est évalué à environ 7 millions d’euros (6 millions de livres sterling), pourrait entrer en vigueur dans tout le Royaume-Uni dès cet automne.
Selon des documents provenant du Home Office (équivalent du ministère de l’Intérieur) et du ministère de la Justice britanniques et obtenus par le quotidien anglais, les migrants placés sous cette surveillance pourront ainsi être localisés 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Aussi, les images en provenance des montres connectées seront comparées à celles que le ministère de l’Intérieur possède dans ses dossiers. Si les systèmes du gouvernement ne peuvent pas vérifier l’identité de la personne, une vérification manuelle sera nécessaire.
Les photos ainsi que les noms, les nationalité et date de naissance des migrants seront conservés pendant six ans au maximum par les services britanniques. Des informations qui seront partagées entre le Home Office, le ministère de la Justice et la police ».
Le nombre de montre commandées par le gouvernement britannique à la société Buddi Limited via un appel d’offres public demeure inconnu. Ce dispositif rappelle celui de suivi des malades du Covid en quarantaine dans certains pays, où ils étaient assignés à résidence, et astreints à prendre leur température et leur photo plusieurs fois par jour pour la communiquer aux autorités sanitaires.
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