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Dialogue interreligieux et ramadan : l’appel aux musulmans pour lutter contre le réchauffement climatique

Les dogmes catholiques se meurent en ce monde et les nouveaux dogmes mondialistes s’imposent universellement. Avec l’aval de l’Église conciliaire !

On croyait le dialogue interreligieux promu par le Vatican depuis 50 ans destiné en priorité et uniquement à connecter ensemble les différentes religions mondiales pour ériger une humanité bienheureuse déconnectée de la Vérité mais communiant à la même table religieuse humanitariste. Une autre mission lui incombe dorénavant : imposer aux croyants de toutes les confessions les injonctions mondialistes au sujet du dogmatique réchauffement climatique !

A l’occasion du début du ramadan, le 27 mai 2017, le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux s’est fendu d’un message béat envers les musulmans mêlant bien-pensance religieuse et climatique. Le Conseil romain a fait de l’engagement commun « pour la sauvegarde du créé » le thème de son cinquantième message annuel envoyé à tous les croyants mahométans.

Hasard des dates ou volonté de souscrire aux diktats des climatologues alarmistes, ce message pour le ramadan a été publié un jour après l’annonce du retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat ! François et Trump sont sur ce sujet également à l’opposé l’un de l’autre…

Dans le message intitulé « Chrétiens et musulmans : ensemble pour sauvegarder la Maison commune », le préfet du dicastère pour le dialogue interreligieux, le cardinal français Jean-Louis Tauran, et le secrétaire, monseigneur Miguel Angel Ayuso Guixot, ont décidé de s’inspirer cette année « de la Lettre encyclique Laudato Si adressée non seulement aux catholiques et aux chrétiens mais à toute l’humanité. » Le Conseil pontifical a tenu à rappeler que dans son encyclique sur l’environnement

« le Pape François attire l’attention sur les dommages infligés à l’environnement, à nous-mêmes et à nos compagnons en humanité à cause de nos modes de vie et nos décisions. Il existe, par exemple, certaines perspectives philosophiques, religieuses et culturelles qui présentent des obstacles menaçant les relations de l’humanité avec la nature. Relever ce défi nous concerne tous, que nous professions ou non une croyance religieuse. »

Les deux hommes d’Église remarquent également que

«notre vocation à être gardiens de l’œuvre de Dieu n’est ni facultative, ni marginale par rapport à notre engagement religieux en tant que chrétiens et musulmans : c’est une partie essentielle de celui-ci».

Le message, toujours se référant au pape François qui semble ainsi détenir une position de leader spirituel et temporel mondial pour toutes les religions et tous les hommes comme l’aurait souhaité l’israélien Shimon Peres, appelle au dialogue entre les religions pour sauver une terre que ces hiérarques du Vatican considèrent confrontée à un danger climatique et écologique certain :

«Le titre de l’encyclique lui-même est significatif: le monde est une « maison commune », une habitation pour tous les membres de la famille humaine. Par conséquent, personne, aucune nation ou peuple ne peuvent imposer exclusivement leur compréhension de la planète. C’est pourquoi le Pape François appelle « à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète…, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. »

Le Pape François affirme que « la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure » (n° 217). Une éducation, une ouverture spirituelle et une « conversion écologique globale » s’imposent pour relever ce défi de manière adéquate. En tant que croyants, notre relation à Dieu devrait être de plus en plus évidente par la façon dont nous nous situons par rapport au monde qui nous entoure. Notre vocation à être gardiens de l’œuvre de Dieu n’est ni facultative, ni marginale par rapport à notre engagement religieux en tant que chrétiens et musulmans: c’est une partie essentielle de celui-ci.»  

Et pour conclure le cardinal Tauran s’extasie sur un ramadan islamiste qu’il considère propice à la paix et à la famille humaine :

« Que ces pensées et les bénédictions qui découlent du jeûne, de la prière et des bonnes œuvres vous soutiennent, avec l’aide de Dieu, sur le chemin de la paix et de la bonté, pour prendre soin de tous les membres de la famille humaine et de toute la création ! »

Ce message, d’où le Christ est absent, charia oblige pourrait-on dire, contient vraiment tous les poncifs politiquement et religieusement corrects à la mode aujourd’hui : sur la bonté de l’islam source de grâces spirituelles et sur la méchanceté du supposé réchauffement anthropique du climat.

Dans cette Rome néo-moderniste et néo-protestante née du concile Vatican II, on s’agite donc beaucoup contre une hypothétique hausse de la température terrestre en s’associant à toutes les fausses religions. Le réchauffement infernal auquel est soumise l’humanité tout entière ne semble pas en revanche l’inquiéter outre mesure…

La nouvelle religion conciliaire a comme mission primordiale de « sauver la maison commune », sauver les âmes ou les convertir n’est pas dans ses prérogatives !

Francesca de Villasmundo

http://fr.radiovaticana.va/news/2017/06/02/message_du_conseil_pontifical_pour_le_dialogue_interreligieux_%C3%A0_loccasion_du_ramadan/1316397

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