Par deux fois déjà, à Angers, « l’arbre de la laïcité » est trépassé. Un autre avait connu le même sort à Bordeaux durant le mois de décembre. Depuis, deux autres « arbres de la laïcité » ont été sciés. L’un à Boussy-Saint-Antoine, l’autre à Epinay-sous-Sénart. Les faits ont été signalés le mercredi 22 janvier dans ces deux municipalités de l’Essonne.
Dans un communiqué transmis au journal Le Parisien, un mouvement intitulé « Combattre la franc-maçonnerie » expliquerait vouloir dénoncer « la mainmise de clans maçonniques ».
« Quand on s’aperçoit que ces plantations d »arbres de la laïcité’ sont presque toutes organisées par le Grand Orient de France, une des principales obédiences maçonniques françaises (…), nous voyons la mainmise de clans maçonniques en leur sein, réfugiés, en pleutres, derrière l’opacité qui protège leurs ambitions personnelles et derrière l’utilisation trompeuse d’une laïcité dévoyée », est-il écrit dans ce communiqué dont l’AFP a révélé la teneur.
Romain Colas, maire PS de Boussy-Saint-Antoine, ne manque pas de qualificatifs à propos des auteurs des faits : « délinquants », « antidémocrates »,…
Selon le représentant local d’une des loges maçonniques, ces deux arbres avaient été plantés en 2011 et 2012 pour commémorer la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat en France.
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