Des supporters français ont brûlé un drapeau de l’Algérie en chantant la Marseillaise, lundi dernier à Bourges, peu après le match France-Nigeria, et avant le match Allemagne-Algérie. La vidéo a été vue des milliers de fois sur les réseaux sociaux. D’après des informations de France Info, le procureur de la République a saisi le commissariat de police de Bourges pour ouvrir une enquête. Une plainte a été déposée pour dégradation de biens d’autrui et provocation publique à la haine raciale. Aucune interpellation n’avait encore été effectuée mercredi matin. Mais l’affaire prend déjà un mauvais tour. Une rumeur infondée a également circulé à la suite de cette vidéo : un nom et une adresse ont circulé sur les réseaux sociaux, comme étant celle du prétendu auteur de l’incendie de drapeau. L’individu concerné a été mis hors de cause par la police, mais reste harcelé téléphoniquement.

On peut regretter cet acte, qui n’est guère intelligent tout comme ceux qui sifflent les hymnes dans les stades, mais on remarque que brûler un drapeau français ne crée pas le même emballement médiatique. En septembre 2012, trois jeunes hommes âgés de 21 à 26 ans avaient été condamnés à une amende de 100 euros pour avoir brûlé un drapeau français, dérobé à des militants UMP, le soir du premier tour de l’élection présidentielle du 22 avril 2012.

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