L’archevêque de Milan et d’autres prélats ont participé à un séminaire dans cette ville du nord de l’Italie avec les grands maîtres des trois obédiences maçonniques italiennes. Le séminaire a eu lieu vendredi dernier. Le Grand Maître du Grand Orient d’Italie a exprimé son souhait qu’un jour « un Pape et un Grand Maître puissent parcourir ensemble un tronçon du chemin à la lumière du Grand Architecte ».
Mgr Mario Delpini, le cardinal Francesco Coccopalmerio, président émérite du Dicastère pour les textes législatifs, et Mgr Antonio Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie, étaient quelques-uns des représentants de l’Église qui ont participé à cette réunion pour débattre de l’Église catholique et de la franc-maçonnerie.
Les francs-maçons étaient notamment représentés par Stefano Bisi, grand maître du Grand Orient d’Italie, la plus grande obédience franc-maçonne du pays, et les dirigeants de la Grande Loge d’Italie et la Grande Loge Régulière d’Italie.
Rencontre qualifiée d’« historique »
Écrivant dans la revue catholique italienne La Nuova Bussola Quotidiana, le rédacteur en chef Riccardo Cascioli a noté qu’après que le cardinal Gianfranco Ravasi ait écrit une lettre conciliante aux francs-maçons en 2016, « les occasions de rencontre, promues par la franc-maçonnerie ou par certains diocèses , se sont multipliées à mesure qu’en témoigne l’initiative de Milan.»
La secte maçonnique poursuit son travail de sape
La conclusion des participants à ce séminaire est que le dialogue, mais aussi la collaboration, entre l’Église et la franc-maçonnerie doivent se poursuivre, mais avec une « table permanente » selon le souhait du cardinal Francesco Coccopalmerio. Mais il est encore plus intéressant de noter que le sens officiel de ce dialogue contre-nature réside dans l’objectif que l’Église catholique doit changer, doit reconnaître qu’elle a commis une erreur dans son jugement sur la franc-maçonnerie et donc éliminer les interdits qui empêchent les francs-maçons qui le désirent de s’approcher du banc de communion !
Les trois représentants maçonniques – dont deux ont rendu publics leurs interventions – ont tenté de faire admettre avec des nuances différentes la compatibilité de la franc-maçonnerie avec la foi catholique.
Les condamnations répétées de l’Église (près de 600 en trois siècles) seraient donc le résultat de l’incapacité de l’Église à comprendre exactement ce qu’est la franc-maçonnerie… Bisi a également dit toute sa déception face au fait que le pape François a ouvert les portes aux homosexuels, puis « aux divorcés », mais a oublié les francs-maçons !
Pour le reste, le « Grand Maître » a remercié ceux qui dans l’Église pratiquent le dialogue avec la franc-maçonnerie, citant le Cardinal Carlo Maria Martini, qui espérait qu’« un jour un Pape et un Grand Maître pourraient se rencontrer et explorer ensemble un tronçon de route, à la lumière du soleil », ou plutôt « à la lumière du Grand Architecte de l’univers ».
Rappelons fermement la condamnation radicale et répétée de la franc-maçonnerie par l’Église, quoi qu’en disent ces suppôts de Satan.
Léo Kersauzie
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