Nanoparticules
Farine à l’oxyde de silice, fruits au dioxyde de titane… les nanoparticules débarquent dans nos assiettes ! Comment les déceler ? Quelles sont les conséquences pour notre santé ? Et surtout, comment s’en prémunir ? Utilisées dans des domaines variés, les nanoparticules sont de plus en plus présentes dans notre quotidien. Le domaine alimentaire n’est hélas pas épargné. L’industrie agroalimentaire développe de plus en plus de nanoparticules afin d’améliorer la conservation des aliments, leur texture, leur apparence ou encore leur goût.
Des nanos partout ?
Les emballages alimentaires sont également concernés : sacs plastiques, films plastiques, bouteilles, papier aluminium… Il convient de prendre également en compte les nanoparticules présentes dans les pesticides, qui migrent dans les fruits et les légumes. A noter que les nanos sont également utilisés dans l’alimentation animale.
Les nanos dans notre alimentation
Les principales nanoparticules que l’on rencontre dans les aliments sont :
. le nano-argent
. les nano-silices
. les nanos de dioxyde de titane
Le nano-argent possède des propriétés de conservation supérieures aux conservateurs traditionnels. Il permet également d’apporter un aspect de fraîcheur aux aliments. On retrouve ce nouveau conservateur dans certains plats préparés, charcuteries, pâtisseries industrielles, boissons alcoolisées, sodas…
Les nano-silices, également nommées nanoparticules d’oxyde de silice (E550 et E551) sont utilisées pour donner une consistance fine au sucre, au sel, à la farine, à la poudre de cacao. On les emploie également pour donner une texture onctueuse aux sauces, mayonnaises, ketchup, soupes, yaourts…
Les nanoparticules de dioxyde de titane (E171) permettent d’accentuer les couleurs. On les retrouve notamment dans les yaourts, biscuits industriels, confiseries mais également dans des fruits et légumes qui auraient été traités pour bénéficier d’un aspect plus attrayant.
Quelles conséquences pour la santé ?
L’impact des nanoparticules sur la santé est pointé du doigt par de nombreuses études. L’Affsa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) affirmait déjà en 2009 : « la prudence s’impose à l’égard de l’utilisation de nanotechnologies et/ou nanoparticules en alimentation humaine et animale ».
En effet, notre organisme n’étant pas habitué aux nanoparticules, celles-ci bénéficient de plus grandes propriétés de pénétrations. En raison de leur petite taille, elles franchissent aisément la barrière gastro-intestinale et se répandent dans tout l’organisme via le sang. Elles s’accumulent ensuite dans certains organes comme le foie, la rate, l’estomac, les poumons et le cerveau.
Comment les éviter ?
Pour l’heure, il n’existe pas d’étiquetage indiquant la présence de nanoparticules dans l’alimentation. Dès lors, pour éviter de consommer des nanos, il convient de supprimer les produits issus de l’industrie agro-alimentaire (plats préparés, yaourts, boissons sucrées…) et les aliments suremballés. Manger frais et cuisiner des produits non transformés reste fondamental si l’on veut bénéficier d’une alimentation saine.
Source : www.lasantedanslassiette.com
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