L’information écœurante est livrée par LifeSiteNews et traduite par Campagne Québec-Vie.
Etats-Unis – Les dirigeants pro-vie sont scandalisés par les révélations qui affirment que le gouvernement fédéral continue d’utiliser des tissus humains, provenant d’avortements, dans des expériences à buts médicaux, selon des documents donnés à la connaissance du public par CNS News. Un note datant du 13 juin 2018 de l’Administration des aliments et médicaments des États-Unis [Food and Drug Administration (FDA)] a annoncé que l’agence a signé un contrat de 15 900 $ avec Advanced Bioscience Resources, Inc. (ABR), une agence de procuration de tissu fœtal, dans le but d’acheter des « tissus pour souris humanisées. » Le contrat devrait durer du 15 juillet 2018 au 14 juillet 2019. C’est l’un des huit contrats signés par la FDA avec ABR depuis 2012, selon la General Services Administration des États-Unis, tous requérant des « tissus fœtaux humains », « approvisionnement en tissus pour souris humanisées » ou « tissu humain ». « La révélation est particulièrement préoccupante lorsque l’on considère le rôle d’ABR avec Planned Parenthood dans le scandale du géant de l’avortement en 2015 concernant la vente de pièces de bébé avortées. Des tissus humains ‘frais’ sont implantés sur des souris gravement immunodéprimées dans le but de créer des animaux chimériques dotés d’un système immunitaire humain », explique la dernière note. « Ce système immunitaire humain nous permet de tester la sécurité et l’efficacité des médicaments biologiques. Ceci est nécessaire car ces médicaments ne ciblent pas des espèces non humaines. » Selon un article publié en 2017 dans le Therapeutic Innovation & Regulatory Science, des expériences de cette nature impliquent l’implantation de tissus humains du foie et du thymus et l’injection de cellules souches provenant du foie humain dans la souri, ayant pour résultat des « souris ayant un système immunitaire humanisé ». » « Les tissus fœtaux utilisés dans la recherche sont obtenus à partir d’avortements électifs », a déclaré le Congressional Research Service en 2015, expliquant que les tissus issus de fausses couches ou de grossesses extra-utérines sont rarement utilisés parce que « le moment ou la considération de ces situations rend souvent le tissu » inadapté à des fins de recherche ». « En concluant un contrat pour acquérir des tissus fœtaux humains pour fabriquer des souris ayant un système immunitaire humain, la FDA utilise les fonds publics fédéraux pour acheter des parties de corps humain qui doivent être prélevées sur des bébés avortés », Terence Jeffrey explique. « Comme elle ne pourrait pas créer ses « souris humanisées » sans tissus « frais » prélevés sur des bébés avortés, la FDA s’intéresse donc à la continuation de avortement légalisé à un stade du développement fœtal auquel le tissu peut être prélevé. CNS News a posé vingt questions à la FDA sur le contrat, y compris des questions sur le niveau de connaissance de la FDA concernant les avortements, le nombre et l’âge gestationnel des bébés avortés, les méthodes d’avortement utilisées et pour savoir si les avortement avaient parfois lieu dans un établissement de Planned Parenthood. Au lieu de fournir des réponses précise, la FDA a fait une déclaration à CNS News promettant que l’agence « s’engage à faire en sorte que ses recherches soient menées de manière responsable, conforme à toutes les exigences légales et aux normes éthiques les plus strictes », qu’elle obtient ses tissus humains d’une organisation à but non lucratif (TPO) qui a assuré être en conformité avec toutes les exigences légales applicables, et qui « a mis en place des systèmes pour garantir que tous les tissus destinés recherches aux sont conformes aux lois fédérales, réglementations et directives locales et nationales. […] La FDA n’est pas impliquée dans l’approvisionnement en tissus du TPO », souligne le communiqué.
Pourtant, de nombreux dirigeants pro-vie affirment que l’administration Trump devrait annuler le contrat. « Il est inadmissible que le gouvernement des États-Unis continue à payer avec l’argent des contribuables pour les cœurs, poumons, foies et cerveaux les plus frais et de la meilleure qualité de bébés démembrés », a déclaré le Centre for Medical Progress, l’organisme qui a, en premier, dénoncé le trafic d’organes de Planned Parenthood. « Le HHS doit être d’une transparence totale et mettre immédiatement fin à tous ces contrats, et le U.S. Department of Justice doit faire son travail et tenir ABR, Planned Parenthood et leurs semblables responsables devant la loi. » Qualifiant de « scandaleux que la FDA puisse contribuer au trafic de parties de bébé avortées et de tissus fœtaux » et avertissant que cela « favorise non seulement la participation commanditée par le gouvernement dans des recherches contraires à l’éthique, mais continue d’utiliser des méthodes scientifiques dépassées », a déclaré Charlotte Lozier. Le directeur de la recherche, le Dr David Prentice, a déclaré dans un communiqué à Life News que « le gouvernement devrait être un chef de file en matière d’éthique et de science et devrait annuler tout contrat qui demande ou utilise des tissus fœtaux de bébés avortés. […] Le gouvernement américain ne devrait en aucun cas passer des contrats avec des vendeurs de parties de bébés comme ABR — qui ont un partenariat avec le géant de l’avortement Planned Parenthood — ou forcer les contribuables à financer de telles atrocités », a déclaré la présidente de Liste Susan B. Anthony, Marjorie Dannenfelser. « Nous appelons le Congrès à adopter l’Amendement Roby pour arrêter le financement des contribuables pour ces pratiques répugnantes et agir rapidement pour les interdire totalement. […] Chaque partie de cette transaction est une tragédie. Une femme est amenée à avorter son bébé, trop souvent par la contrainte ou l’abandon, et un contractuel du gouvernement attend dans l’ombre pour déchirer le corps du bébé en échange d’un paiement ». Cathy Ruse, associée principale du Family Research Council pour les études juridiques, est d’accord. « La FDA se doit d’expliquer au peuple américain comment un tel contrat aurait pu être approuvé. Les Américains exigent un gouvernement plus éthique — un gouvernement qui ne trafique pas avec des restes d’êtres humains. » Le président Donald Trump a activement mené des politiques provie au cours de ses deux premières années de mandat, bien que le fait qu’il est signé en mars l’omnibus des dépenses, s’élevant à 1,3 milliard $, qui continue de financer Planned Parenthood soit décevant pour de nombreux provie. En décembre dernier, le U.S. Department of Justice (DJT) a demandé les documents d’enquête sur Planned Parenthood au Senate Judiciary Committee. Beaucoup ont supposé que cela signifiait que l’administration enquêtait enfin sur le scandale des morceaux de bébé. Cependant, le DJT n’a encore rien mentionné sur le sujet.
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