« On va te couper la gorge » ! Ce sont les terribles mots qui ont résonné, et doivent encore résonner, aux oreilles de l’auxiliaire nationale pour l’enfance et l’adolescence, Filomena Albano, séquestrée pendant environ une heure à l’intérieur de la communauté de mineurs étrangers non accompagnés de Cassano delle Murge dans la province de Bari, sud de l’Italie. Elle était en train d’effectuer un tour de reconnaissance dans les Pouilles dans l’intention de venir en aide à ces mineurs clandestins qui débarquent quotidiennement sur les côtes italiennes.
L’intervention de la police a permis d’éviter le pire à cette femme et à ses accompagnateurs. Ils ont été séquestrés dans le centre d’accueil qui héberge une trentaine d’adolescents originaires surtout de Gambie, Nigeria et Égypte. Menace, insultes et séquestration de personne. Les Italiens se souviendront de leur passage chez les mineurs clandestins !
Ces derniers protestaient depuis quelques jours dans le but d‘extorquer un logement plus confortable ! Et ils réclamaient que leur statut de « réfugiés » soit examiné plus rapidement. Pour obtenir gain de cause des autorités, ils n’ont pas hésité à en venir aux mains et à menacer la vie des agents des services sociaux, présents sur les lieux pour vérifier les conditions d’hébergement.
Ils viennent d’Afrique, d’où ils fuient la pauvreté, arrivent clandestinement en une Europe qu’ils croient être un pays de cocagne ! Confrontés à la réalité d’une vie clandestine difficile et à des conditions de vie meilleures c’est certain que dans leur propre pays mais pas aussi confortables qu’ils l’avaient espérer, désillusionnés, ils frappent, détruisent, vandalisent, menacent… A l’exemple des manifestations et émeutes en Afrique ! Où il faudrait les renvoyer au plus vite…
Francesca de Villasmundo
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