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Des milieux juifs traquent la quenelle de Dieudonné et de ses sympathisants : du lynchage social au lynchage physique…

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La « quenelle », ce geste popularisé par l’humoriste Dieudonné est devenu un sujet de conversation qui anime les milieux sociologiques les plus variés. D’ailleurs, on ne compte plus les photographies qui circulent de gens en position quenelle, célébrités ou simples anonymes, militaires, pompiers et policiers. Et la quenelle a largement dépassé les frontières de l’hexagone. Du député belge Laurent Louis à des pompiers suisses en passant par des soldats de l’armée israélienne, la quenelle se propage.

Pour Dieudonné, c’est un signe de ralliement contre le système. Mais pour diverses organisations communautaires juives, c’est un geste antisémite. Dieudonné vient à ce sujet de porter plainte contre X et vise notamment le président de la LICRA, mettant au défi de démontrer le caractère antisémite de cette gestuelle. L’affaire aurait pu en rester là.

Mais depuis des semaines, des sites internet et des mouvements communautaires juifs avaient appelé à traquer les personnes prises en photo en position quenelle. L’objectif était clairement de lyncher socialement ces personnes, auprès de leur employeur, de leur propriétaire et de leurs voisins. Belle mentalité de délation !

L’étape suivante fut le piratage du site officiel de Dieudonné afin de se saisir d’un maximum de données privées (y compris les données bancaires) de personnes parfois simplement « coupables » d’avoir acheté un DVD de Dieudonné. Un piratage informatique qui est bien sûr un grave délit.

Mais du lynchage social au lynchage physique, il n’y a qu’un pas.

Une nouvelle étape vient d’être franchie avec l’agissement de ce qu’il convient d’appeler une petite milice juive composée de quelques jeunes garçons qui ont organisé des agressions en région lyonnaise et qui terminent pour six d’entre eux devant le juge d’instruction.

Les faits se sont déroulés durant le week-end dernier à Lyon et Villeurbanne. Une première expédition avait eu lieu samedi soir. Un groupe de jeunes avait tenté de pénétrer dans une discothèque lyonnaise, dont ils accusaient des serveurs d’avoir posté sur Internet une photo les montrant en train de faire le geste incriminé. Le lendemain, une trentaine d’activistes juifs tentaient de s’en prendre à un employé du restaurant branché Mama Shelter, dans le VIIe arrondissement de Lyon. Ils ont été repoussés par des agents de sécurité. Quelques heures plus tard, l’employé visé était pris à partie violemment par plusieurs agresseurs dans une rue de Villeurbanne.

Six jeunes de 18 à 22 ans ont été mis en examen à Lyon et déférés mardi au parquet, dans le cadre d’une instruction pour « violences en réunion, participation à un attroupement armé et infraction à la législation sur les armes ». Leur mise en examen a été assortie par le juge d’un contrôle judiciaire, avec interdiction de rentrer en contact avec leurs victimes et de détenir une arme.

Pas sûr que le traitement aurait été le même si les agresseurs avaient été les agressés et inversement…

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