Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, la défaite de Theresa May aux législatives en Grande-Bretagne, est paradoxalement une conséquence du succès de l’esprit du Brexit. En effet il y a quelques semaines lorsque Theresa May a décidé de faire des élections législatives anticipées, les tories, le parti de Teresa May, avaient toutes les chance de consolider leur majorité au Parlement, ainsi d’ailleurs que l’avaient laissé présager les élections locales en mai dernier qui avaient manifesté un large soutien à Teresa May. Mais entre-temps les attentats islamiques se sont enchainés dans la capitale anglaise… Étrange coïncidence, d’ailleurs, que Londres qui n’avait pas connu d’attentats depuis longtemps soit devenue subitement une cible privilégiée, justement après que la première ministre britannique ait annoncé les législatives anticipées. De là à penser que certains ont laissé filer des attentats pour nuire à des négociations dures du Brexit, il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas, n’ayant aucune preuve, mais tout-de-même :
La Grande-Bretagne, frappée par trois attentats jihadistes – à Westminster, Manchester au London Bridge – en dix semaines, s’est interrogée ces derniers jours sur l’efficacité de son système de renseignement et de ses services de sécurité. D’autant plus que deux des trois auteurs de l’attentat qui a frappé la capitale britannique samedi avaient été signalés aux autorités. L’un d’eux était même apparu dans un documentaire de Channel 4 intitulé « Mes voisins les jihadistes » et diffusé l’an dernier. Source: Hufftingtonpost
Ces terroristes qui ont bien mérité de l’Union européenne
Oui, tout-de-même, ces terroristes connus des services de renseignements et qui malgré cela réussissent à passer dans les mailles du filet à trois reprises en dix semaines, on ne m’ôtera pas de l’esprit qu’ils ont bien mérité de l’Union européenne. Juste après que Teresa May ait annoncé des législatives anticipées pour pouvoir mener des pourparlers musclés vis-à-vis de l’Union…
Et c’est tout le paradoxe car l’une des raisons déterminantes pour les électeurs britanniques d’avoir voter le Brexit était précisément les méfaits de l’immigration et ses conséquences sur la sécurité. Les médias britanniques ont eu beau jeu d’accuser Theresa May d’avoir négligé la sécurité. Une belle propagande à rebours qui a fonctionné, les tenants du Brexit se sont retournés contre celle qui attendait d’eux un renforcement de sa majorité parlementaire pour justement mener une politique musclée en faveur de la sortie du Royaume-uni de l’Union. En effet grâce au Brexit elle allait justement fermer les frontières du pays et stopper l’immigration sauvage qui forme le terreau propice aux attentats et au communautarisme, lesquels, à leur tour, se nourrissent de l’immigration cause des attentats islamiques.
Les journalistes des médias aux ordres des loges qui inondent la France de leurs propagande, se complaisent donc a répandre une lecture erronée des résultats des législatives en Grande Bretagne, ce qui ne les empêchent pas d’avoir raison de se réjouir car de même qu’avec Macron les médias ont installés à la tête de la France l’héritier d’un régime socialiste honni, de même en Grande Bretagne les électeurs qui ne supportent plus l’immigration et ses méfaits ont voté contre Theresa May dont les résultats n’ont pas eu le temps d’être à la hauteur de leur vote pro-brexit.
Photo de tête: Il suffit d’observer l’affiche des opposants à Theresa May : « je suis une menace », pour comprendre la manipulation des esprits: la gauche immigrationniste se fait implicitement championne de la sécurité face « à la menace » pour faire oublier sa volonté d’abaisser les frontières à l’immigration sauvage partie-prenante de l’insécurité de ces dernières semaines en Grande-Bretagne. C’est la même technique que celle qu’a utilisée Macron pour berner les électeurs français. C’est tout l’art du paradoxe au service d’une politique machiavélique, quand on sait que Machiavel est l’un des modèles politiques d’Emmanuel Macron…
Le paradoxe de la démocratie révolutionnaire
C’est tout le paradoxe de la démocratie telle qu’elle est pratiquée dans nos vieux pays révolutionnaires d’Occident, il suffit d’abrutir les électeurs de mensonges et faux-semblants pour les faire voter à l’opposé de leurs convictions profondes.
Les élections législatives de demain en France devraient nous en donner une belle démonstration si on en croit les sondages, et nombre d’électeurs doivent se demander s’il est bien utile d’aller voter puisque les instituts de sondage le font très bien à leur place. Les mélenchonistes, tout d’abord, qui doivent commencer à comprendre qu’ils se sont fait rouler dans la farine en votant Macron et sa loi travail, jurant qu’on ne les y reprendrait plus, mais il est trop tard, à leur retour de vacances, tout sera plié. Alors qu’il leur aurait suffi de voter Marine Le Pen pour que cette loi soit enterrée. Quant aux électeurs Front national qui ont déjà reçu une claque monumentale lors du deuxième tour des présidentielles, ils ne sont pas encore sortis de leur sidération et n’espèrent plus rien.
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emiliedefresne@medias-presse.info
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