Des Juifs ont transporté mercredi 16 août des Tchadiens et des Soudanais jusqu’à Marseille. Nicole, 74 ans fait partie des six membres de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) qui ont conduit des clandestins tchadiens et soudanais de la vallée de la Roya jusqu’à Marseille, en passant par Nice.
« À bord de trois voitures pilotées par des membres de l’UJFP, une quinzaine de migrants tchadiens et soudanais ont fait le voyage depuis la vallée de la Roya jusqu’à Nice. Quatre d’entre eux, mineurs, ont continué le voyage jusqu’à Marseille, où ils attendront d’être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. »
« Checkpoint. C’est comme ça qu’ils appellent le barrage policier qui a arrêté leurs trois voitures à Sospel (Alpes-Maritimes). « Ils laissaient passer tous les autres véhicules, mais pas nous, qui avions quinze Noirs à bord » soupire Nicole. (Source La Provence)
Les clandestins « attendaient depuis un mois chez Cédric Herrou, l’agriculteur condamné le 8 août [2017] à quatre mois de prison avec sursis pour « aide à l’immigration clandestine,« indique La Provence, ce qui prouve que le tribunal n’a fait en réalité que servir d’axe de propagande à Cédric Hérou, et que sa condamnation n’a en rien réfréné ses ardeurs de passeur puisqu’il poursuit son action sans aucune difficulté et même sans se cacher. Personne ne se soucie, semble-t-il, de lui faire exécuter ses quatre mois de sursis auxquels il a été condamné en cas de récidive. Les autorités ferment donc les yeux sur les protégés de cet agriculteur-passeur dont les terres se situent à la frontière italienne en Côte d’Azur. Probablement financé par des ONG dites « humanitaires », l’agriculteur vit semble-t-il de son trafic, soit qu’ils se fasse payer par les clandestins, soit qu’il recueille les dons des partisans « sans-frontières » (no-borders) et autres associations qui militent pour l’abaissement des frontières comme cette UJFP, ici décrite en pleine action.
Les militants juifs sont âgés entre 60 ans et plus de 80 ans selon la Provence qui ajoute qu’il s’agirait de « rescapés de la 2e Guerre mondiale », ce qui ne veut strictement rien dire, puisque toute personne de plus de 62 ans est aujourd’hui rescapée de l’invasion allemande de la deuxième guerre mondiale; l’auteur de l’article qui signe Lou Kisiela, semble beaucoup plus compréhensif avec l’invasion d’un autre type qui frappe la France actuellement.
Ahmad, Adam, Mohammed et Amine ont entre 15 et 17 ans, des physiques d’adolescents, et le regard dur. Les deux premiers viennent du Tchad, les autres du Soudan. À la descente des voitures, éreintés, ils restent entre eux les bras croisés, et échangent quelques blagues en arabe. Leurs visages et leurs bras sont marqués de cicatrices. Ils parlent à peine français ; difficile pour l’instant de connaître vraiment le trajet qu’ils ont suivi pendant leur exil, de savoir exactement où ils veulent aller.
Mercredi, ils ont été reçus une première fois par David Le Monnier, directeur du service « Mineurs non accompagnés » de l’Addap 13, mais il leur fallait attendre hier pour que leurs dossiers soient pris en charge par l’association, et que commence leur attente dans la « file active » avant leur évaluation. La présence d’un interprète est requise pour cette procédure qui vise à vérifier leur isolement et leur minorité. Source: La Provence
Et leur identité réelle aussi, non ? Car sont-ils réellement Tchadiens et Saoudiens ? Sont-ils réellement mineurs, les mineurs ayant des avantages que les adultes n’ont pas… Le mensonge qui dirige cette immigration clandestine est à l’évidence librement admis, à charge à ces autorités surchargées de prouver le contraire, si elles le peuvent et le veulent bien.
Avant de s’entretenir avec les jeunes garçons, rapporte La Provence, David Le Monnier a précisé aux militants qu’il n’était « pas le Messie ». Une référence au Messie face à des musulmans et des Juifs qui peut paraître cocace.
L’Addap dispose de 21 places de mise à l’abri pour procéder aux évaluations. Trop peu, puisqu’elle estime que le nombre de MIE à Marseille dépasse « facilement » la centaine… Alors, en attendant d’être pris en charge, ces jeunes exilés dorment parfois chez des citoyens, le plus souvent dans la rue. « Le Département met en place des moyens conséquents pour l’accueil des mineurs, assure David Le Monnier. Notre mission est très technique, administrative, et en même temps pleine d’humanité. On ne leur ment jamais. » Il faut attendre. Source: La Provence
« On ne leur ment jamais » dit David Le Monnier de l’ADDAP, en effet, si on en croit cet article, seuls les clandestins et leurs passeurs ont le droit de mentir sans rendre de compte!..
Jusqu’à la nuit dernière, Ahmad, Adam, Mohammed, et Amine devaient dormir chez des bénévoles. Dès ce soir, il faudra improviser. Source: La Provence.
Les quatre garçons « au regard dur » dont l’âge est aléatoire, qui ont été véhiculés d’Afrique centrale jusqu’en France, par différents réseaux de passeurs, vont donc être lâchés dans la nature, hors de tout contrôle… Tandis qu’on ignore ce qu’il est advenu des 11 adultes refoulés à la frontière italienne. Alors que l’Union Juive Française pour la Paix et ses membres ne semblent avoir à redouter aucune poursuites bien qu’ils soient, de toute évidence, hors-la-loi comme ce repris de Justice qu’est Cédric Hérou. Ceci se passe alors que l’Europe, de l’Espagne à la Russie en passant par les pays du Nord de l’Europe, sont confrontés ces jours-ci à une recrudescence d’attentats islamiques mortels.
Emilie Defresne emiliedefresne@medias-presse.info
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !