Le 29 novembre dernier, plus de 500 jeunes diplômés de l’Académie Nationale de Leaders, tout comme les entrepreneurs et des institutions catholiques du Chili se sont réunis afin de participer à une cérémonie religieuse présidée par l’ancien secrétaire de la Conférence Épiscopale de l’Amérique Latine et l’actuel évêque militaire, Mgr Santiago Silva.
La raison de cette réunion était de créer chez les jeunes entrepreneurs, nouveaux diplômés de l’ANL, un désir ardent de changement social dans le pays, afin de transformer la vie politique et publique.
À la fin de l’année 2014, l’Académie de Leaders Catholiques a été constituée et regroupe plusieurs universités, telles que l’Université Catholique Pontificale, l’Université Finis Terrae et l’Université Saint Sébastian afin d’encourager le leadership au niveau politique et de l’entreprenariat en partant de la foi catholique.
Dans son homélie, Mgr Silva a signalé que tout dirigeant catholique doit avoir quatre qualités. Tout d’abord, par ordre chronologique, il a affirmé que « la première qualité doit être l’obéissance, puis, la reconnaissance. Après, le dialogue, qui met l’Évangile en première instance et, tout à la fin, l’espoir ».
L’archevêque du Chili, le cardinal Ricardo Ezzati, a déclaré que « l’avenir du Chili est entre les mains des jeunes et la politique est aussi une vocation qui doit être vécu dans le Christ ». Souhait louable mais qui passe aussi par le rejet de la liberté religieuse telle qu’elle a été définie dans Vatican II, c’est à dire le droit naturel à l’erreur de pouvoir se répandre.
Espérons que, dans les années à venir, ces jeunes politiciens catholiques puissent être comptés parmi les élus au Parlement et ainsi pouvoir constituer un groupe politique orienté par la foi et guidé sous le regard de Dieu.
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