Edgar Sanchez Caballero, « Sérénissime Grand Maître de la Grande Loge symbolique du Paraguay », a fait savoir que les francs-maçons travaillaient discrètement pour obtenir une rencontre avec le pape François, pour qui ils disent avoir une admiration « pour sa conduite en tant que chef de l’Eglise et son rôle de leadership ».
Le Saint-Père se rendra au Paraguay du 10 au 12 juillet 2015.
« Nous espérons que la présence du pape apportera un message d’espoir, un message de paix dans notre pays; et principalement qu’il influencera la hiérarchie ecclésiastique en changeant sa façon de penser, en appuyant une fraternisation, une plus grande ouverture de l’Eglise catholique », a déclaré le chef maçonnique Sanchez.
Le grand maître a par ailleurs prétendu que les principes de la franc-maçonnerie ne s’opposent pas à ceux de l’Église catholique ! «Nous croyons que nous pouvons construire ensemble une société meilleure et nous ne pouvons plus être séparés par des antagonismes qui viennent d’un passé très lointain. »
La vérité est pourtant toute autre, comme le prouvent les enseignements de l’Eglise à ce sujet rappelés au bas de l’article.
Le 8 décembre dernier, Mgr Claudio Giménez, président de la Conférence épiscopale du Paraguay, avait critiqué les francs-maçons en notant qu’ils «mentent» en prétendant qu’on peut être à la fois catholique et franc-maçon.
Le magistère pontifical a toujours condamné la franc-maçonnerie.
« Nous avons conclu et décrété de condamner et de défendre ces dites sociétés, assemblées, réunions, agrégations ou conventicules appelés de Francs-Maçons, ou connus sous toute autre dénomination, comme Nous les condamnons et les défendons par Notre présente constitution valable à perpétuité. »
(Clément XII, 24 avril 1738, Constitution In eminenti)
« La fourberie de ces hommes pervers est véritablement indigne. Dans leur œuvre corruptrice et néfaste (…) ils ne sont que des instruments de celui qui eut recours au serpent pour séduire et perdre nos premiers parents. »
(Pie VI, 1775, Inscrutabile)
« Il y a longtemps que le Saint-Siège, ayant découvert ces sectes, s’éleva contre elles avec force et courage et mit au grand jour les ténébreux desseins qu’elles formaient contre la religion et contre la société civile. »
(Pie VII, 13 septembre 1821, Constitution Ecclesiam a Jesu Christo)
« On doit encore attribuer à ces associations les affreuses calamités qui désolent de toute part l’Eglise, et que Nous ne pouvons rappeler sans une profonde douleur : on attaque avec audace ses dogmes et ses préceptes les plus sacrés; on cherche à avilir son autorité, et la paix dont elle aurait le droit de jouir est non seulement troublée, mais on pourrait dire qu’elle est détruite.
On ne doit pas s’imaginer que Nous attribuons faussement et par calomnie à ces associations secrètes tous les maux et d’autres que Nous ne signalons pas. Les ouvrages que leurs membres ont osé publier sur la religion et sur la chose publique, leur mépris pour l’autorité, leur haine pour la souveraineté, leurs attaques contre la divinité de Jésus-Christ et l’existence même d’un Dieu, le matérialisme qu’ils professent, leurs codes et leurs statuts, qui démontrent leurs projets, leurs vues, prouvent ce que Nous avons rapporté de leurs efforts pour renverser les princes légitimes et pour ébranler les fondements de l’Eglise (…) »
(Léon XII, 13 mars 1826, Constitution Quo Graviora)
« Abîme de malheurs sans fonds, qu’ont surtout creusé ces sociétés conspiratrices dans lesquelles les hérésies et les sectes ont, pour ainsi dire, vomi comme dans une espèce de sentine, tout ce qu’il y a dans leur sein de licence, de sacrilège et de blasphème. »
(Grégoire XVI, 15 août 1832, Encyclique Mirari Vos)
« Parmi les nombreuses machinations perverses et les moyens par lesquels les ennemis du nom chrétien ont osé s’attaquer à l’Eglise de Dieu et ont essayé, quoiqu’en vain, de l’abattre et de la détruire, il faut sans doute compter cette société perverse d’hommes, vulgairement appelée « maçonnique », qui, contenue d’abord dans les ténèbres et l’obscurité, a fini par se faire jour ensuite, pour la ruine commune de la Religion et de la Société humaine. »
(Pie IX, 25 septembre 1865, Multiplices inter)
« En présence de ces faits, il était tout simple que ce Siège Apostolique dénonçât publiquement la secte des francs-maçons comme une association criminelle, non moins pernicieuse aux intérêts du christianisme qu’à ceux de la société civile. »
(Léon XIII, 20 avril 1884, Encyclique Humanum Genus)
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