C’est l’engagement pris par les groupes armés centrafricains en marge du forum de Bangui qui réunit près de 600 participants.
Ces groupes ont en outre annoncé cesser tout recrutement d’enfants soldats. Cette rencontre fut présidée par la ministre de la Défense Marie-Noëlle Koyara, en présence notamment des ambassadeurs de France et des Etats-Unis, et de représentants de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). Les rebelles ont promis de ne plus recruter d’enfants soldats et de relâcher plusieurs milliers d’entre eux.
Parmi les signataires, figurent des représentants des protagonistes de la crise qui a secoué le pays en 2013 et 2014 : trois factions de l’ex-rebelle Séleka et les milices anti-Balaka. Abel Balinguele, un des portes paroles du Front populaire pour la restauration de la Centrafrique(FRPC), l’une des principales factions de la Seleka dirigée par Nourreddine Adam, a déclaré à l’AFP : « Nous nous engageons à respecter cet engagement pour donner la chance aux enfants centrafricains de bénéficier des mêmes chances que les autres enfants du monde entier. Nous nous battrons avec l’appui de la communauté internationale pour libérer tous les enfants que nous avons engagé dans nos rangs ».
Pour Mohamed Malick Fall, représentant de l’Unicef : «Ceci est une étape importante dans la protection des enfants dans ce pays ». « Ce pays est un des pires au monde pour les enfants après deux années de conflit et l’Unicef souhaite travailler avec les autorités locales pour aider à réunir ces enfants et leurs familles », a-t-il ajouté. « Les dirigeants des groupes armés ont également convenu de donner à l’Unicef et ses partenaires un accès immédiat et sans restriction aux zones sous leur contrôle », rapporte l’AFP.
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